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Les mystères de la Lanterne

La Lanterne avec motos 27.07.jpg

Nicolas Sarközy a suivi mardi le conseil de "repos relatif" qui lui a été prodigué par les médecins après son malaise, en passant sa journée à La Lanterne, à Versailles où il prépare le Conseil des ministres, le dernier avant les vacances.

Victime d'un malaise dimanche alors qu'il faisait un jogging et hospitalisé jusqu'au lendemain au Val-de-Grâce, le chef de l'Etat a préféré reporter le déplacement au Mont Saint-Michel initialement programmé mardi.

Pour autant, Nicolas Sarközy "se porte très bien", assure l'Elysée.

"Il suit ses dossiers depuis la résidence de La Lanterne, où il prépare le Conseil des ministres de mercredi, qui sera chargé", avec notamment l'examen des ordonnances sur le redécoupage électoral, le statut de La Poste et la réforme des chambres de commerce, indique-t-on de même source.

Pour le moment, aucune précision n'a été donnée sur la date du départ en vacances du chef de l'Etat, qui avait prévu de longue date de prendre cette semaine la direction de la côte varoise pour rejoindre la maison de son épouse au Cap Nègre.

Tout au long de la journée de lundi, Nicolas Sarközy a reçu des "messages de prompt rétablissement" de nombreux dirigeants étrangers, a précisé la présidence, citant ses homologues Barak Obama (Etats-Unis), Hosni Moubarak (Egypte), Abdelaziz Bouteflika (Algérie), Paul Biya (Cameroun), ainsi que les responsables européens Angela Merkel, Silvio Berlusconi, José Luis Zapatero...

Lundi à sa sortie de l'hôpital du Val-de-Grâce, le chef de l'Etat, accompagné de Carla Bruni, est apparu tout sourire, entouré de médecins qu'il a salués chaleureusement.

Dans la presse, son malaise continue de susciter un vif intérêt, plusieurs médias s'interrogeant à la fois sur sa nature réelle - en dépit des informations apaisantes publiées la veille par l'Elysée - et ses conséquences possibles sur le fonctionnement de la présidence.

Selon le bulletin de santé communiqué lundi par l'Elysée, il n'y a "pas de cause" ni de "conséquences cardiologiques" au malaise présidentiel.

Mais des déclarations du porte-parole de l'UMP Frédéric Lefebvre évoquant "un accident cardiaque" ont semé le trouble, contraignant ce dernier à faire dans la foulée une mise au point.

"Je peux vous dire que le président n'a pas eu de malaise cardiaque", a assuré mardi le secrétaire d'Etat aux Collectivités Alain Marleix. "Il n'en a jamais été question", a-t-il insisté, estimant que M. Lefebvre avait fait un "lapsus".

AFP. 28.07.09

 

Commentaires

  • Comment Ahmadinejad ne lui a pas envoyé de ‘message de prompt rétablissement’ ? C’est scandaleux ! J’espère que dès qu’il sera rétabli, le nain lui déclarera la guerre, vite bien fait !

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