Clotilde Reiss, détenue en Iran depuis le 1er juillet "pour avoir participé à des manifestations post-électorales", est sortie de prison dimanche soir, a annoncé l'Elysée mais elle reste sous contrôle judiciaire et est "hébergée" à l'ambassade de France.
Le ministre des affaires étrangères Bernard Kouchner a ensuite précisé par voie de communiqué que Clotilde Reiss "demeure sous contrôle judiciaire".
"En attendant que son innocence soit reconnue, Clotilde Reiss sera accueillie à l'ambassade de France à Téhéran qui lui apporte tout le soutien nécessaire, pour lui permettre de préparer sa défense et faire reconnaître son innocence, les charges pesant sur elles n'étant pas fondées", ajoute M. Kouchner.
"Elle est en bonne santé et garde un bon moral", a affirmé la Présidence.
Le président Nicolas Sarközy s'est entretenu avec elle au téléphone "dès sa sortie de prison".
Nicolas Sarközy s'est aussi entretenu avec Rémi Reiss, le père de la jeune femme de 24 ans.
"Les autorités françaises demandent maintenant qu'il soit mis fin au plus vite aux procédures judiciaires à l'encontre de Clotilde Reiss et de Mme Nazak Afshar, que rien ne peut justifier", ajoute l'Elysée.
AFP. 16.08.09
Commentaires
On double la rançon (c'est le contribuable qui paie)mais pendez -là selon la Charia,celà dissuadera tous ceux qui veulent donner des leçons à un pays Souverain,alors que le vote des Français n'est pas respecté (constitution Européenne).
N'est-ce pas Mr le Sioniste-ministre Kouchner,quel culot!!!
A JLA : permettez-moi de co-signer votre commentaire. On peut même quadrupler la rançon, on ne s’en appercevra pas : c’est inférieur aux arrondis des comptes de la BNP !
L’Iran donne l’exemple d’un pays policé et démocratique, en un mot civilisé !
Elle est sous contrôle judiciaire.
Celà me fait penser à faire contrôler ma voiture, une piqûre de rappel, en quelque sorte.
Merci Reiss.