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Plus de risque de manger halal que non halal!

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La pratique se veut discrète , mais une grande partie des viandes sortant des abattoirs français sont conformes aux préceptes religieux et vendues sans mention spécifique.

«Le système est très opaque», accuse Frédéric Freund, directeur de l'Œuvre d'assistance aux bêtes d'abattoir (OABA) qui milite pour le droit animal. Sur le papier, les choses semblent pourtant claires : la règlementation européenne qui impose l'étourdissement de l'animal avant son abattage autorise des dérogations pour obéir aux rites juifs et musulmans.

Ceux-ci stipulent en effet que l'animal ne peut être blessé et donc étourdi avant d'être égorgé. Autre obligation : cet abattage doit être accompli par un sacrificateur agréé pour que la viande soit kascher ou halal. Dans les faits, cette distinction n'est pourtant pas si nette.

Une enquête menée par les directions départementales des services vétérinaires de Basse et Haute-Normandie conclut qu'une part significative de bêtes abattues selon un rituel religieux entre dans le circuit classique de commercialisation, sans mention particulière. Cette proportion varie de 0 à 60% selon les abattoirs pour la production halal et celle-ci est même supérieure à 70% pour la production kascher (destinée aux consommateurs juifs). L'OABA a mené en 2006 et 2007 une enquête auprès de 225 établissements. Les résultats détonnent : 28% des bovins, 43% des veaux et 62% des ovins et caprins ont été occis selon un rite religieux. Des proportions bien supérieures aux consommations des juifs et musulmans, preuve que ces produits sont réinjectés dans les étals classiques de la grande distribution. «Les groupes agro-alimentaires peuvent ainsi disposer d'une seule chaîne de production au lieu de deux», décrypte Fateh Kimouche, fondateur du portail Al-Kanz. «L'abattage halal est tellement peu différent de l'abattage conventionnel qu'il s'est généralisé, en particulier pour les ovins.

Aussi le consommateur lambda a-t-il plus de "chance" d'acheter dans certains supermarchés du mouton halal non étiqueté comme tel», explique Florence Blackler, sociologue. Une situation choquante pour l'OABA qui réclame une meilleure traçabilité des produits. «L'industrie agro-alimentaire doit assumer ses choix : les étiquettes de ces articles devraient porter une mention spécifique pour ne pas cristalliser les ressentiments», enjoint aussi Fateh Kimouche. L'OABA propose aux abattoirs d'insensibiliser les bêtes tout de suite après leur égorgement, ce qui pourrait satisfaire des consommateurs juifs, musulmans et athées.

 Le Figaro - 21 septembre 2009

Commentaires

  • OK mangeons donc, résignés, hè oui, du cochon halal, n'oublions pas de leur demander, humblement bien sûr ,à ces Princes de la connerie isamique , si le aucisson halal ordinaire coûte moins cher que le sauciflard à l' ail, notre préféré dans l'halal.

    Au grand jour de la colère, on leur fera bouffer leurs saloperies halal et à fortes doses, même en suppositoires pour les gaver copieusement, et aux cris de "Halal ya Marre", et Halal à porte Fissa de chez nous.
    Raspail, toujours , est notre modèle le plus urgent, le plus logique, le seul vrai aujoud'hui
    Et tant quà faire, le casher devra vite jouer les filles de l'air, direction ?? N'importe où, au Pôle Sud ou sur Mars on s'en fout.
    Mais que ce répugnant cauchemar s'arrête.

  • Vous avez raison Gaelle j'ai beaucoup de chance non seulement je peux faire des ceuillettes ramasser presque tous les légumes gratuitement mais il y a aussi les fruits non trafiqués et ma viande je suis certaine qu'elle n'est pas hallal je l'achète directement à l'éleveur et à lui je peux faire confiance il suit sa bête tout du long. Pour les volailles c'est la même chose. J'ai une pensée pour vous tous.

  • Chère mélanie, vous avez bien de la chance en effet! - mais pour la viande, ce n'est pas la bête qui compte - c'est la méthode d'abattage qui diffère: la bête peut être d'excellente provenance, nourrie avec soin, mais si on l'abat suivant le rituel religieux kasher (juif), ou halal (musulman), c'est-à-dire sans l'étourdir avant de l'égorger et de la laisser saigner, pendue à un croc, dans la SOUFFRANCE, encore vivante, non étourdie ou assommée auparavant, vous mangez sans le savoir (car vous n'allez pas à l'abattoir voir comment cela se passe) de la viande kasher ou halal! Vous mangez la chair d'une bête qui a souffert atrocement! - C'est cela, la différence. Au départ, avant l'abattoir, c'est la MÊME viande: ils ne la font pas venir du Maghreb ou d'Israël! - Demandez à votre éleveur quel est l'abattoir où il expédie ses bêtes, s'il connaît les méthodes d'abattage halal ou casher! peut-être que par chez vous, on abat les bêtes suivant le méthode européenne, en les étourdissant avant de les égorger, ou en utlisant le merlin électrique.
    La seule viande de boucherie qui ne subit pas l'abattage rituel halal ou kasher, c'est le porc! Ils ne doivent même pas le toucher ni prononcer son nom, car le porc est dit "infâme" dans ces religions.

    La demande halal et kasher est telle actuellement que les abattoirs pratiquent avec des sacrificateurs rituels juifs ou arabes, qui suiveillent, l'abattage rituel pour n'avoir qu'une seule chaîne d'abattage, pour aller plus vite. Les Chrétiens n'en savent rien, n'ont pas de "surveillants".

    Les Juifs mangent du boeuf charolais, des moutons, les mêmes que les "nôtres", nés et élevés en France! Et les musulmans aussi! Ils ne mangent pas une viande de qualité inférieure!

    Aussi faut-il faire attention à ce que la viande ne soit pas trop "saignée", sèche. C'es très difficile à distinguer pour le consommateur.
    Vous avez vu la vidéo que j'ai mise pour les abattoirs Charal?

    Personnellement, moi qui aimais la viande rouge, je n'en mange presque plus, après avoir vu cette vidéo. Je ne veux pas manger la chair d'une pauvre bête qui a souffert (toxines) parce qu'abattue rituellement, ce que je ne peux pas savoir chez mon boucher qui me jurera que sa viande est saine, etc...

    Amicalement

  • Chère Gaelle les éleveurs qui me vendent sont des personnes très politiquement incorrect et les bêtes sont tuées comme nous aimerions que se soit fait pour toutes. Ils y veillent. Je confirme j'ai énormement de chance.

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