Pour contraindre le peuple irlandais à revenir sur son refus du traité de Lisbonne, tous les procédés de pression ont été utilisés : menaces, chantages, ingérences multiples, gros mensonges et demi-vérités de l’Etablissement, qui triomphe : les Irlandais se sont résignés à voter « oui ».
Leur désillusion sera grande quand ils s’apercevront que les exceptions qu’ils ont prétendument obtenues ne sont pas garanties juridiquement et que l’Union européenne, loin d’être une protection contre la crise économique, l’a suscitée et aggravée par ses politiques.
Chacun sait que si d’autres peuples étaient directement consultés, ce traité ne passerait pas. Nicolas Sarkozy l’a clairement reconnu au Parlement européen lors d’une réunion privée avec les Présidents de Groupes Parlementaires dont j’étais.
Les politiciens de tous pays et les Eurocrates de Bruxelles s’acharnent à faire passer ce texte contre la volonté des peuples, sans les consulter, ou en les harcelant : en cas de refus, on fera revoter jusqu’à épuisement. On fera miroiter des exemptions factices. On culpabilise les récalcitrants. On leur fait croire qu’ils sont seuls, jusqu’à ce qu’ils avalent le Traité.
Un traité qui reste fondamentalement la Constitution d’un super-Etat européen, centralisé, bureaucratique et incontrôlable, au sein duquel les citoyens, ayant abdiqué leurs libertés, n’auront plus voix au chapitre.
Commentaires
A Bruno Gollnisch : Merci !
Mais tout n’est pas perdu, la bataille continue !
Bonjour à tous
Merci aussi à BG.
D'abord rien ne prouve qu'il n'y ait pas eu triche.
Ensuite pour Mélanie et la "pauvreté" des Irlandais.
Je suis allée en Irlande en l'an 2000, avant les ravages de l'UE; il paraît que tout a bien changé.
Les Irlandais ne vivaient pas la famine de la pomme de terre. ils avaient bien souvent des petites maisons confortables, n'étant que 3 ou 4 millions sur leur île. Ils avaient un problème de routes trop étroites pour le flux de voitures et des petits magasins bourrés de choses chinoises mal présentées.
Pour le reste, ils étaient ce qu'ils sont depuis deux mille ans : blancs, conscients de leur identité celtique, pas trop tolérants avec les rares tziganes qui se permettaient de mendier dans leurs rues d'anciens miséreux. Ils avaient leurs jeunes délinquants irlandais de tradition, qui se battent après boire à coups de poing, d'homme à homme. Les écoliers en uniforme dans les salles de classe ressemblaient aux nôtres dans les années soixante. Les gens trouvaient du boulot facilement, et on ne faisait jamais la queue dans les supermarchés, tant il y avait de caissiers. L'Irlande consommait beaucoup.
Alors, pauvres ?
Assez en danger d'oublier leur belle et tragique histoire et les moines de Kells, oui, déjà. Plutôt chanceux pour le reste à côté de nous à la même époque.
Maintenant il paraît que l'Irlande est envahie de subsahariens, et que ça ne lui plaît pas.
Présence de subsahariens et autres pakis = pauvreté croissante à tous les niveaux. Concurrence pour les jobs de survie, déplacement des quinquas vers l'inactivité, parasitisme social donc appauvrissement généralisé des autochtones, remplacement des petites rouquines par des petites crépues. Comme en France dont ils abhorraient l'invasion et le style syndiqué.
Vraiment un peu de jugeotte irlandaise et surtout de fierté n'auraient pas dû manquer.
Mais il est vrai que NOUS n'avons rien fait pour les soutenir.
Maintenant, une partie, la revanche. Il manque la belle. A quand un troisième vote pour départager ?
On peut aussi considérer que seul le premier vote est le bon. Il s'est fait de façon assez légitime, sans cette pression psychologique et économique qui invalide automatiquement le veaute oui.
L'UE est une mafia aux procédés de mafia.
J'ai vécu un temps en Irlande avant l'an 2000, certains de mes enfants y sont toujours. Ce n'est pas parce qu'une maison est confortable que l'organisation pour qu'elle soit confortable ne soit pas une organisation de gens pauvres.
dans mon petit village il y avait deux aspirateurs dont le mien et il y avait une organisation pour que tout le monde puisse le passer. Aujourd'hui il y a un aspirateur dans chaque maison. Pour le reste c'était pareil.
Je n'ai jamais dit que c'était le sahel, mais vous tous avant l'an 2000 vous ne viviez certainement pas comme eux le faisait.
Vous avez raison luz que ce soit le oui ou le non rien de toute façon n'aurait changé la marche mondialiste.
@mélanie rault
La marche mondialiste peut être freinée !
Les mondialistes ne se donneraient pas autant de peine , ne manifesteraient pas autant de rage , si la réalisation de leur projet était acquise avec certitude .
Concernant l'Irlande , il serait intéressant de connaître le niveau de ressources financières de ceux qui ont voté non : il n'est pas certain que ce soient les plus aisés qui aient voté non.
Un des problèmes est que les irlandais comme les espagnols ont beaucoup empruntés croyant sans doute que le miracle allaient durer très longtemps. Ce n'est pas très malin mais le crédit facile est un des moyens de qui vous savez.
Dans la semaine qui a suivi le non, les entreprises aux capitaux connus ont fermé le marché de l'emploi. Plus tard on a dit que c'était la crise ; mais c'est faux c'était dès le lendemain du non.
Ensuite on leur a dit que la situation pouvait se débloquer avec le oui. Les gens qui avaient empruntés pour acheter des appartements à cause du plein emploi ont vu alors les clients se raréfier et les crédits courrir, ont peut être changés leur vote.
Ce que je trouve effrayant chez les mondialistes c'est leur possibilité de bloquer l'économie d'un pays très rapidement. mais ne trouves t-on pas ce système décrit dans le livre qu'il ne faut pas lire ?
Savons nous ce qu'il faut faire pour stopper cette marche mondialiste. Moi je l'ignore.
Merci, Luz, pour ton comentaire auquel je souscris entièrement.
Le mondialisme, c'est la mort des nations et un peu plus de précarité pour tous - sauf pour certains privilégiés, toujours les mêmes, ceux qui savent titer profit de la pauvreté.
Est-il inéluctable? Je pense que non! Les Européens sont tombés dans un sinistre résignation qui fait le lit du mondialisme.
La Crise, sans doute provoquée, a accéléré le processus de mondialisation voulue par les hystériques partisans du N.O.M. On sait qui ils sont. Ecouter leurs discours tantôt lénifiants, tantôt menaçants (carotte et bâton, le vieux truc) reste toujours dangereux, même si nous sommes avertis, même si nous sommes sûrs de notre résistance mentale: au fond de nous, il y a toujours un enfant qui a peur du noir. Les mondialistes jouent sur ces peurs subconscientes, et finissent par obtenir ce qu'ils veulent.
Ils viennent de le faire en Irlande. Mais comment empêcher les gens de regarder la télévision? Cette télévision qui "pense" pour eux? Les masses sont manipulables à souhait... Ce sont elles qui veautent! les peuples n'ont pas de pensée propre, ils n'ont que celle qu'on leur impose.
Tant qu'il existera des nations, le mondialisme n'aura pas vaincu. L'Iran nous donne un bel exemple de résistance.
Jusqu'à quand, bien sûr?