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Vaclav Klaus: "pas à l'ordre du jour"

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Le président Vaclav Klaus à Prague le 3 septembre 2009
(Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

Le très eurosceptique président tchèque, Vaclav Klaus, a refusé de se prononcer samedi à Prague sur la date où il déciderait d'apposer ou non sa signature au Traité de Lisbonne, après la victoire du "oui" au référendum irlandais (67,13%). "Ce n'est pas à l'ordre du jour et ce n'est pas non plus à mon ordre du jour de répondre à des questions de ce genre", a-t-il déclaré au cours d'un point de presse improvisé devant le Château de Prague.

"Je ne peux rien signer avant la décision de la Cour constitutionnelle", a souligné M. Klaus.

La Cour constitutionnelle tchèque a été saisie ces derniers jours par un groupe de sénateurs libéraux qui entendent faire vérifier que le traité, hérité du projet avorté en 2005 de Constitution européenne, est conforme à la loi fondamentale du pays.

Le chef de l'Etat tchèque s'exprimait en marge d'un rassemblement d'environ 300 opposants au traité de Lisbonne, organisé devant la présidence tchèque.

"Etat indépendant!", "Lisbon Treaty = sEUcide!" (EU pour European Union), "Non au diktat de Bruxelles!", "Bruxelles est notre tombe!", pouvait-on notamment lire sur des pancartes brandies par les participants de la manifestation.

"Les Irlandais ont eu leur dernière chance de dire quelque chose. Ils l'ont dit. Mais il est évident qu'ils l'ont dit pour la dernière fois, car il n'y aura plus jamais un autre référendum en Europe", a déclaré M. Klaus, dans une brève allocution devant les manifestants.

De son côté, le Premier ministre tchèque, Jan Fischer, a salué samedi à Prague le "oui" au référendum irlandais comme une "bonne nouvelle pour les citoyens de tous les pays de l'UE".

"Je suis persuadé que la ratification sera bientôt achevée avec succès aussi en République tchèque", a-t-il indiqué dans un communiqué.

Le traité de Lisbonne doit être ratifié par les 27 Etats de l'UE pour entrer en vigueur. Deux pays, la Pologne et la République tchèque, n'ont pas encore ratifié le document.

Le président polonais Lech Kaczynski a publiquement indiqué qu'il signerait le traité "aussitôt après" la victoire du "oui" au référendum irlandais.

"Il est difficile de dire quand exactement le président Kaczynski signera le traité. Cela se fera certainement sans retard", a déclaré samedi matin Wladyslaw Stasiak, chef de la chancellerie du président polonais. Le président Kaczynski "tiendra sa parole", a-t-il ajouté.

A Prague, après l'approbation du traité par le Parlement tchèque, le processus ne dépend plus que de la décision de la Cour constitutionnelle et de Vaclav Klaus.

AFP. 03.10.09

 

Commentaires

  • Il se dit que Le président Klaus va attendre le résultat du referndum en UK pour signer ou non .
    Les Britons risquent d'envoyer l'UE sur les roses !
    Referendum ou pas , l'essentiel est de contre carrer cette machine folle qu'est l'UERSS.

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