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Obama s'engage pour les droits des homosexuels dans l'armée, pour leur mariage, etc...

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Le président Barack Obama au dîner annuel de la campagne pour les droits humains, le 10 octobre 2009 à Washington

WASHINGTON — Barack Obama s'est engagé à mettre fin à la loi qui condamne les gays au silence dans l'armée alors que se rassemblaient dimanche à Washington des milliers de défenseurs des droits homosexuels qui militent depuis longtemps pour cette abrogation et pour le droit au mariage.

Organisée par la plus grande association américaine de défense des droits lesbiens, gays, bisexuels et transsexuels, la Campagne pour les droits de l'homme (HRC), la "Marche nationale pour l'égalité" doit les mener vers la Maison Blanche et le Capitole, siège du Congrès américain.

Des manifestants avaient commencé à converger tôt dans la matinée dans le centre de la capitale fédérale derrière des pancartes affirmant "nous ne sommes pas des citoyens de seconde zone", a constaté un journaliste de l'AFP.

Les homosexuels américains entament cette marche en ayant obtenu la veille l'engagement du président américain Barack Obama pour l'abrogation de la loi "Ne rien demander, ne rien dire" qui oblige les militaires gays à taire leur orientation sexuelle sous peine d'être exclus de l'armée.

"Je vais mettre fin à la loi "Ne rien demander, ne rien dire", c'est mon engagement envers vous", a déclaré M. Obama dans un discours prononcé lors d'un dîner rassemblant 3.000 militants de la cause homosexuelle.

"Nous ne devrions pas punir des Américains patriotes qui se sont portés volontaires pour servir ce pays. Nous devrions louer leur volonté de montrer tant de courage et de désintéressement au nom de leurs concitoyens, spécialement quand ils combattent dans deux guerres", a-t-il expliqué.

La loi avait été adoptée en 1993 au début de la présidence de Bill Clinton après un très vif débat. Elle avait pour objectif de mettre fin à la discrimination basée sur l'orientation sexuelle lors du recrutement militaire mais avait été très mal accueillie par l'état-major, l'opposition républicaine et une vaste partie de l'opinion publique américaine.

Alors qu'elle devait protéger les gays, elle a abouti depuis 16 ans au renvoi d'environ 13.000 soldats qui avaient évoqué leur homosexualité ou ont été dénoncés, selon le Réseau de défense juridique des militaires (SLDN).

Mais le président américain n'a donné samedi aucun calendrier d'abrogation, une promesse de campagne que les militants gays lui reprochent de faire traîner. "N'ayez aucun doute sur la direction que nous prenons et sur le but que nous voulons atteindre", a insisté M. Obama.

L'administration américaine n'a jamais caché que l'abrogation de "Ne rien demander, ne rien dire" viendrait dans un deuxième temps, plaçant ses priorités sur la relance économique, les guerres en Afghanistan et en Irak et la réforme du système de santé.

Le président de la Campagne pour les droits de l'homme (HRC), Joe Solmonese a insisté samedi sur "la grande impatience" des militants mais a reconnu que les homosexuels n'avaient "jamais eu un allié aussi solide à la Maison Blanche".

Pour lui, il ne faut pas "confondre le travail effectués ces dix derniers mois avec la rhétorique haineuse" de l'administration de George W. Bush.

Autre revendication majeure de la marche de dimanche: le mariage homosexuel, autorisé dans six Etats sur 50 et formellement interdit dans la Constitution de 29 autres aux Etats-Unis.

Samedi, M. Obama s'est aussi prononcé pour que les couples homosexuels mariés puissent bénéficier des mêmes avantages fédéraux que les couples hétérosexuels, ce qui n'est pas aujourd'hui légalement le cas.

La semaine dernière, la chambre des représentants a élargi la loi sur les "crimes haineux" aux crimes motivés par l'orientation sexuelle ou par l'identité sexuelle.

AFP. 11.10.09

 

 

Commentaires

  • Il paraîtrait que le neveu, apprenant cette nouvelle, va s’engager dans l’armée d’Obama.

  • Ils ont élargi la loi de "crimes haineux", signifie qu'il faut aimer le mal et haîr le bien, vu qu'il n'y a pas de moyen terme entre eux, en conclusion, seul le mal est bien. Drôle de paradoxe.
    Le Général Neveu sera donc le bienvenu, mais pas le mâle venu.

  • On comprend pourquoi il a eu le prix nobel !
    Tous tapette ?

  • Oui, Mélanie : il vient de créer un nouveau Prix Nobel : le prix Nobel des tapettes ! Le premier vainqueur sera certainement le neveu, coiffant sur le poteau Notre-Dame-de-la-Mairie-de-Paris.

  • Les adorateurs du Bouc tombent le masque : la bataille finale va s'engager.
    Qu'ils ne s'attendent à aucune faiblesse de notre part.

  • @Edouard
    Je pense que vous n'avez pas tort. mais nous ne serons pas plus de 10 % à ne pas faiblir.

  • @mélanie rault

    Vous dites 10 %, mais c'est assez, si nous avons 100 honnêtes personnes pour diriger le Pays, tout peut être redressé, Chateau-Jobert l'a démontré.

  • @mélanie
    5% au plus .
    Mais ce qui est important , c'est le nombre "d'actifs " en face , qui ne doit pas être plus important, car 90 % de la population française ne pense pas , vit au jour le jour, ne possède aucune spriritualité lui permettant de réaliser qu'elle fait partie d'une civilisation qu'elle doit défendre pour les morts, les vivants et les générations futures ; car s'il en était autrement , nous ne subirions pas Sarkozy, Fabius, Lang, BHL, Finkelkraut, Bertrand, Mitterand, Royal, Aubry, Buffet etc...
    A mon sens, ces 90% n'ont aucune importance ; ils suivront le sens du vent .
    Le vrai problème n'est pas d'avoir 100 personnes honnêtes , Turigol, car ces 100 personnes existent bien sûr ; le vrai problème est comment faire pour que ces 100 personnes puissent être aux commandes de notre pays .

  • @ Catherine vous écrivez: "Le vrai problème n'est pas d'avoir 100 personnes honnêtes , Turigol, car ces 100 personnes existent bien sûr ; le vrai problème est comment faire pour que ces 100 personnes puissent être aux commandes de notre pays ." et vous avez pleinement raison: tout le problème est là!
    La démocratie ne peut pas le résoudre.

    Merci pour la pertinence de votre commentaire

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