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Bizutage et agressions sexuelles à Poitiers

Quatre lycéens de 17 ans ont été mis en examen pour agression sexuelle lors d'un bizutage sur des élèves plus jeunes dans un internat de Poitiers, un phénomène relativement rare dans l'enseignement secondaire, mais qui perdure dans le supérieur.

  Quatre lycéens internes de 17 ans ont été mis en examen et placés sous contrôle judiciaire pour l'agression sexuelle de quatre élèves plus jeunes, lors d'un bizutage, dans un lycée de Poitiers, selon une source judiciaire.

Le parquet de Poitiers a ouvert une information pour "agression sexuelle en réunion", à la suite d'une plainte des parents des jeunes victimes, âgées de 15 à 16 ans, et de la direction du lycée Bois-d'Amour. Ils sont tous internes. Les faits se sont déroulés début septembre.

Le bizutage leur aurait imposé de siffler la Marseillaise pendant que leurs aînés leur compressait les parties génitales et qu'un autre élève leur enfonçait un doigt entre les fesses alors qu'ils étaient toujours habillés.

Les quatre jeunes mis en examen ont dit avoir reproduit ce qu'ils avaient eux-même subi, a indiqué la même source, confirmant une information parue dans Le Parisien.

La direction de l'établissement a annoncé "avoir pris des mesures et des sanctions". Les lycéens impliqués ont été suspendus de l'internat, selon une source proche du dossier.

"Ces faits sont graves et sont à condamner avec la plus grande fermeté. Une procédure judiciaire est en cours, la commission de discipline de l'établissement a pris des sanctions contre les auteurs, soupçonnés de "violence sexuelle en réunion", ce qui est grave", a déclaré à l'AFP le ministre de l'Education nationale M. Chatel.

Le bizutage, interdit depuis une loi de juin 1998 initiée par Ségolène Royal, alors ministre déléguée à l'enseignement scolaire, est relativement rare dans le second degré.

Selon le ministère, 11,6 incidents graves (violence verbale, physique, sexuelle, racket, port d'armes, atteintes aux biens, happy slapping...) pour 1.000 élèves ont été enregistrés dans les collèges et lycées pendant l'année 2007-08.

Les violences sexuelles constituaient 1,9% de ces incidents déclarés, le bizutage 0,4%.

"Les violences sexuelles sont exceptionnelles dans le second degré", selon la direction générale de l'enseignement scolaire du ministère.

Le bizutage est plus courant dans l'enseignement supérieur, traditionnellement dans les "classes prépas", les facultés de médecine ou établissements militaires, et ont parfois lieu sous le couvert de "week-end d'intégration".

"Nous travaillons en étroite liaison avec les associations. Nous avons été alertés sur quelques situations depuis la rentrée et avons empêché des actions de bizutage envisagées", indique-t-on au ministère de l'Enseignement supérieur.

"La vigilance est de mise chaque année, nous avons eu deux ou trois cas l'an dernier", a-t-on indiqué de même source.

Mais les cas révélés pourraient n'être que la partie émergée de l'iceberg, car selon les associations, la loi du silence perdure. "Les chefs d'établissements et les enseignants n'interviennent pas assez", explique Marie-Françoise Henry, présidente du Comité national contre le bizutage.

AFP. 15.10.09

Bizutage halal?

Commentaires

  • Ne soyez pas mauvaise langue, il faut bien qu'ils s'ammusent ces petit dégénérés.....

  • Je croyais que ces mœurs d’un autre âge étaient interdites ! Ce fut la seule bonne décision de la Solénitude. Comme quoi les rares bonnes décisions ne sont pas appliquées ! Ce serait trop beau !
    On remarque d’ailleurs que, subrepticement, l’AFP, cherches des excuses aux voyous : «Les quatre jeunes mis en examen ont dit avoir reproduit ce qu'ils avaient eux-même subi» : à supposer que ce soit vrai, en quoi cela justifie ces maltraitances ?

  • "pendant que leurs aînés leur compressait les parties génitales et qu'un autre élève leur enfonçait un doigt entre les fesses alors qu'ils étaient toujours habillés"

    Heureusement que le sodomitterrrand n'est pas préposé au bizutage sexuel sans quoi le doigt eût été remplacé par son chibre .

  • Quand on noie le poisson de cette façon, tout laisse supposer que ce sont des Indépendants qui sont à l'origine de cette bestialité. Leur pays se nomme Indépendancie depuis 1962, alors un seul langage pour eux :
    EMPCHI FISSA

  • Oh là, là!
    Vous voulez en faire des lopettes, de nos chères têtes blondes?
    C'est comme cela que l'on devient des hommes!!!
    On appelait cela faire siffler, de mon temps. Serrez les claouis du désigné, et lui demander de siffler. C'est impossible, mais qu'est-ce que l'on se marrait! Je me souviens d'un retour d'ITALIE, où il y avait plein de tunnels...
    D'un retour d'ANGLETERRE, ou l'on se pistachait dans tous les sens, à l'arrière du bus.
    Suis-je né trop tôt, ou sont-ils nés trop tard?

  • @arauris: justement les bizuteurs leur faisaient siffler la Marseillaise en même temps. Je n'aime pas les bizutages, mais il y a toujours eu, ce sont de vieilles traditions dans toutes les grandes écoles.. (pas au lycée). Après, on est copains pour la vie, on a des souvenirs communs...
    Le bizutage est aussi pratiqué chez les Scouts.

  • On insiste sur ce bizutage de Poitiers pour "banaliser" l'affaire Mitterrand! On détourne l'attention! - Ce n'est pas ici de la pédophilie ni de l'homsexualité. D'ailleurs, is restent habillés...
    Mais de nouveaux éléments CPF ont pu faire dégénérer les choses, se croyant déjà "étudiants"! c'est une autre histoire...

  • Oui, Gaëlle, il n’y a jamais eu de bizutage dans les lycées ou les collèges. Le bizutage se pratiquait dans les grandes écoles, entre élèves qui avaient au moins 18 ans, voire plus. Ce bizutage dans les lycées est une pratique nouvelle introduite par des éléments allogènes à nos mœurs. Je me demande si le mot ‘bizutage’ est adapté à ce genre d’agressions sexuelles ! Et comme vous le dites cette information est mise en avant dans le but évident de relativiser l’affaire du neveu ! Cela fait bien partie des techniques de désinformation de l’AFP.

  • heureux de voir que cela a été puni, je suis étonné qu'il faille attendre les années 2000, car j'ai subi exactement le même bizutage plusieurs fois en colonie de vacances quand j'étais ado...donc dans les années 1975...et bien loin de Poitiers! donc le fait que cela se pratiquait encore en 2009 exactement de la même façon montre que cela était forcément répandu pour ce transmettre de génération en génération...je m'aperçois qu'aujourd'hui encore, 40 ans plus tard, ces souvenirs, qui peuvent ressembler à un jeu "anodin" me traumatisent et laissent un goût amer...alors je dis pas de tolérance pour ces comportements indignes !

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