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La peur des représailles?

Les cinq personnes qui avaient été interpellées mardi soir à Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne), soupçonnées d'avoir «passé à tabac» un policier, ont été libérées.

Elles ont été présentées ce mercredi au fonctionnaire tout juste sorti de l'hôpital. Selon une source judiciaire, la confrontation a été vaine : il n'en a reconnu aucune.

 Les faits remontent à mardi, vers minuit, dans un quartier populaire de Champigny. Le policier hors service, gardien de la paix de 34 ans en poste à Paris, promenait son chien, près de chez lui, quand une voiture roulant à vive allure l'a surpris.

«Il aurait fait signe de la main à l'automobiliste de ralentir comme n'importe quel citoyen l'aurait fait. Eux sont sortis du véhicule et auraient commencé à le frapper pour des raisons qui restent à déterminer. L'agent a décliné sa fonction et ils ont doublé alors d'agressivité. ils l'ont passé à tabac. Leur haine a redoublé d'agressivité», raconte au Parisien.fr, Laurent Martin de Frémont, du syndicat SGP-FO regrettant qu'il n'y ait «plus de respect de l'autorité». Mardi soir, le policier craignait de ne plus pouvoir se servir de ses membres inférieurs.

Selon une source judiciaire, la bagarre a éclaté «avant qu'il ne fasse état de sa fonction» de policier et les coups auraient «ensuite redoublé» lorsqu'il en a fait état. Secrétaire général de l'Union SGP/Unité police (1er syndicat de gardiens de la paix) Nicolas Comte a dénoncé, dans un communiqué, cette «agression sauvage» due «au seul fait d'appartenir à la police nationale». Pour Thierry Mazet, du syndicat Alliance (2e syndicat), il faut «des peines exemplaires» pour ce genre d'agression qui visait «délibérément» un policier.

Le parisien - 14 octobre 2009

Commentaires

  • Si j'étais poulet , inutile de dire que je réserverais à ces tarés un chien de ma chienne DOnt peu ressortiraient entiers .

  • @marcel

    Pas de noms ou de prénoms indiqués, bizarre, s'il y avait un Marcel parmi ces voyous, tout le monde serait informé. Il existe des noms et prénoms devenus "sacrés", Ali savouar borquoa.

  • Et que disent les syndicats de policiers qui sont censés défendre leurs collègues ?
    Aujourd’hui un CPF peut tabasser tranquillement des policiers ; il sera remis immédiatement en liberté. Mais Michel Lajoie a passé 22 ans en prison pour avoir lancé un pétard de 14 juillet dans un café d’immigrés ! Honte à nos juges et à nos politiques !

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