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Appartenance

Mon pays est comme une bague que je porte à mon doigt

Une alliance de vent, de ciel et de lumière, de paysages et de visages

De bourgs et de villages roses et bleus dans le soir

 

Pareil aux cercles infinis du temps

Cet anneau de sang qui à jamais m'unit

A la race de ceux et celles qui m'ont donné la vie

 

Ils sont, vivants et morts, dans les labours et les plaines

Ils se lèvent avec les brouillards de l'aurore

Pour que leur terre vive encore et s'appelle la France

 

Amours de mon enfance et de mes devenirs

Ce pays où ils ont respiré les lourdes moissons

La terre humide aux haies de peupliers

 

Le coq rouillé s'égosille aux clochers

Appelant joies et prières

Il n'est pas d'autre ciel ni d'autre terre

Qui si fort peuvent me donner tant d'émotion

Terre charnelle, mère d'antan et de toujours,

Il n'est pour moi que France où mon coeur se retrouve

 

Gaëlle Mann - décembre 2009

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Commentaires

  • Magnifique poème. Voilà ce qu'est l'identité française.
    C'est ce poème qu'ils devraient lire dans les écoles.

  • Chère Gaëlle, c’est avec beaucoup d’émotion et des pincements de cœur de je viens de lire votre splendide poème. Merci.

    Comme le dit zélionaya : c’est ce poème que l’on devrait faire lire dans les écoles, mais aussi aux politicards qui nous gouvernent.

  • Bravo. Merçi. Cela fait chaud au coeur de vous lire.

  • Belle évocation poétique de la France rurale , la vraie France
    et non celle des villes , milieu éminement artificiel .
    Une France que Lesprechun ne veut pas connaître et c'est tant mieux sa présence y ferait ta^che

  • merci pour ce poème. Inutile de le présenter aux politicien(ne)s, il y a belle lurette qu'il/elles n'entendent plus la poésie, ni la voix de la France ; nous avons peut-être une chance avec nos enfants et petits-enfants, à condition de les tenir éloigner des lieux où l'on exploite le courage et la détresse d'un jeune homme à des fins de propagande.

  • Merci beaucoup Gaëlle, pour les belles images et les doux sons de votre poème qui relient notre enfance à notre présent et qui nous obligent quant à notre avenir. Moi qui ai découvert votre blog il y a quelques années grâce au magnifique regard de Leni Riefensthal, j'ai plaisir à être parmi celles et ceux qui vous aiment.

  • Merci chère Gaëlle de nous offrir, en des mots, des images, des symboles ce qu'est notre France .
    Votre poème dit, en des tercets si poignants ce que nous éprouvons pour elle, cette fidélité parce qu'elle est notre patrie, la terre de nos pères. Et que nous l'aimons comme une mère.
    Comme l'écrit Philippe Maréchal, j'ai aussi grand bonheur d'être de celles et ceux qui vous lisent et vous aiment.
    " Il n'est pour moi que France où mon coeur se retrouve "

  • Merci à tous pour ces compliments et pour cette compréhension intime qui me touchent profondément. Ce poème n'est pas "travaillé", il a jailli spontanément ce matin et je l'ai écrit sur le blog pour que vous sachiez combien j'aimais la France, mon seul pays et celui des miens.
    Confrontée chaque jour à la saleté et à la tristesse des infos, aux insultes que l'on fait à mon pays, à notre pays la France, j'ai voulu exprimer ce que je ressens et vous le dire.
    Merci! Je suis bouleversée par vos commentaires si affectueux, si gentils et indulgents.

    PS. Je vais corriger la petite faute de frappe que j'ai commise:
    "Il n'y est pas d'autre ciel ni d'autre terre": il faut lire bien sûr "Il n'est pas d'autre ciel ni d'autre terre".

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