Les chefs d'État de la planète ont dû jouer les prolongations à Copenhague, où un accord a été obtenu à l'arraché.
Après presque deux semaines de négociations, un accord «significatif» a été obtenu vendredi soir à Copenhague, a indiqué un responsable américain sous couvert de l'anonymat. «Ce n'est pas suffisant pour combattre la menace du changement climatique mais c'est une première étape importante», a-t-il cependant tempéré.
Ce modus vivendi a été trouvé au terme d'une rencontre entre le président américain Barack Obama, le premier ministre chinois Wen Jiabao, le premier ministre indien Manmohan Singh et le président sud-africain Jacob Zuma.
Dans ce document, les dirigeants prévoient de limiter le réchauffement planétaire à 2 degrés, l'objectif affiché de la conférence sur le climat, selon la même source. Mais les objectifs de réduction d'émissions de gaz à effet de serre pour les pays industrialisés à horizon 2020 ne seront décidés qu'en janvier, selon des diplomates.
Les négociations débutées depuis 12 jours butaient sur l'épineuse question de la répartition des efforts pour contrer le réchauffement. Washington et Pékin notamment s'opposaient sur ce point. Par deux fois vendredi le président Obama a rencontré le premier ministre chinois Wen Jiabao sur les sujets qui opposent toujours les deux premières puissances mondiales : les garanties de vérification des engagements, le financement de la lutte contre le réchauffement et le niveau des émissions.
Toute la matinée, les dirigeants du monde entier réunis à Copenhague ont rivalisé de volontarisme, comme pour ne pas avoir à porter plus tard la responsabilité d'un échec annoncé. Exemple avec Barack Obama. Dans son discours, le président américain avait appelé ses homologues à conclure un accord, même «imparfait». «Nous n'avons plus beaucoup de temps», avait-il prévenu, soulignant que le changement climatique est un risque inacceptable pour la sécurité, l'économie et la planète.
Les négociations ont donné lieu à «beaucoup de tensions», avait résumé Nicolas Sarkozy en fin de matinée, «on ne veut pas d'un accord médiocre».
Le Figaro - 18.12.09
Commentaires
«combattre la menace du changement climatique»
«on ne veut pas d'un accord médiocre»
il y a quelques jours, j’ai croisé le changement climatique. Devançant sa menace et montrant que j'étais prêt à le combattre, je l’ai traité de médiocre, il s’est enfui. Mais Dieu, qu’il fait froid depuis !
Et depuis trois jours la France est désorganisée par la neige
la pétaudière d'hier montre que le climat se fiche complétement de Copenhague.
Sarkosy est d'un orgeuil démesuré, j'espère qu'il va faire part à la nature de ses décisions et de son acharnement. Et demander à celle ci de faire preuve de bonne volonté. Sans doute va t-il prévenir le soleil de modérer ou d'accélérer son activité selon les besoins.
Du ridicule c'est tout. Dommage qu'il ne tue pas.
Et si dans 15 ans on gèle ils diront quoi ?
A quand des pourparlers en direct avec dame nature et
ses "déregleurs climatiques" ?
Pauvres nain priapique , naine allemande , métis US ,
flat face Ki Moon et autres Al Carbone et suppléants qui
s'imaginent, arrogants qu'ils sont, pouvoir arrêter un changement climatique réchauffiste ou refroidiste probablement déclenché par mère nature.
Quelle prétention : si la nature a enclenché le processus , rien ni personne ne l'arrêtera et ce sera la fin du bipède .
Comme le dit BARRY MC GUIRE le chanteur , when the button is pushed , there' s no running away" .
Seul DIEU,créateur du Ciel et de la Terre gére le climat qui lui convient.
J'attends avec impatience ce sommet et les négociations avec dame nature. Je crois que je m'offrirai le voyage.
Pauvres de nous. Avec de telles prétentions des gouvernants l'abime est assuré. .
Al-gore,Arthus-Bertrand,Hulot,Kon-bandit et autres sauterelles vertes semblent avoir disparus des écrans médiatiques,leurs arguments plutôt électoraux n'ont convaincus personne.
La nature reprend ses droits.
A JLA : des 4 pourris doublés de crétins que vous citez, je ne sais qui remporte la palme. Mais il y en a un qui n’est pas mal : c’est le yann-atur-B… Car, depuis longtemps, je me suis demandé par quel tour de passe-passe, il a réussi à placer ses photos de pays arabes anti-français dans la plupart des laboratoires ou cabinets médicaux. C’est le FLN et ses acolytes porteurs de valise qui maintenant terrorisent les professionnels de santé et les obligent à les acheter ?