Pour les raisons qu’a bien expliqué Philippe Randa dans sa dernière chronique, mon sentiment face au tremblement de terre qui a frappé l’île d’Haïti a tout abord été un mélange de commisération et d’indifférence, puis, progressivement, il s’est mué en agacement, voire en colère.
Soyons clair, je trouve bien triste ce qui arrive aux Haïtiens, mais dans le même temps je ne peux m’empêcher de penser que ce qu’ils ont connu est, somme toute, banal : ce n’est pas la première catastrophe naturelle faisant des dizaines de milliers de morts, ce ne sera pas la dernière. Que l’on en parle aux informations est normal, mais que l’on ne parle plus que de cela depuis une semaine ne l’est pas, comme ne l’est pas cette quasi-obligation à la charité à laquelle nous sommes soumis par d’incessants appels à donner.
Donner ? Oui mais pourquoi et pour qui ? Les Haïtiens souffrent c’est un fait, mais ils souffrent loin de nous. Que les instances mondialistes spécialisées s’en occupent devrait suffire. Quant au simple citoyen - qui ignore tout de la réalité locale et qui ne la perçoit qu’à travers le prisme déformant des médias – ne serait-il pas plus logique qu’il se préoccupe de la misère que peuvent connaître les nôtres, hic et nunc ?
Il est vrai que, pour ce faire, il faudrait qu’il en connaisse la réalité. Or s’il la subodore – les « restaus du cœur » sont là pour la lui rappeler – il n’en a aucune idée précise et les médias qui ne lui cachent rien de la situation haïtienne se gardent bien d’insister sur la réalité de la misère des Français pauvres de crainte de le voir mal voter.
Or la France est actuellement frappée par un séisme à bas bruit qui fait des centaines de milliers de victimes sans que les médias ne nous alarment. En 2009, 850.000 personnes sont sorties du régime d’assurance chômage, et en 2010, ce seront 1.000.000 de chômeurs qui arriveront en fin de droits ! Or, 20 % seulement de ces 1.850.000 personnes sont susceptibles de bénéficier de l’Allocation spécifique de solidarité et pourront toucher, excusez du peu !, environ 450 euros par mois. Cette allocation étant soumise à certaines conditions telles que ressources et patrimoine du ménage, les personnes qui font la demande de l’ASS, sont d’abord invitées à vider leurs économies et à vendre leur logement s’ils en sont propriétaires !
Tel va être le séisme qui va toucher notre pays : des chômeurs non-indemnisés, ne pouvant plus ni se loger, ni se chauffer, ni nourrir leur famille… Une véritable catastrophe sociale se profile ainsi à l’horizon des mois à venir.
Plutôt que de dépenser des sommes qui donnent le tournis dans l’aide à Haïti, notre gouvernement n’a-t-il pas mieux à faire ? Ne serait-il pas préférable de consacrer tout cet argent à un usage interne ? Ne serait-il pas plus opportun de canaliser la générosité française vers les Français déjà dans le besoin ou qui vont l’être très prochainement ?
Raymond Cartier écrivait, dans les années 1960, qu’il fallait s’occuper de « la Corrèze avant le Zambèze »… Serait-il encore en vie que je gage qu’il déclarerait maintenant, comme je le fais, « mon pays avant Haïti » ou les nôtres avant les autres…
Soyons clair, je trouve bien triste ce qui arrive aux Haïtiens, mais dans le même temps je ne peux m’empêcher de penser que ce qu’ils ont connu est, somme toute, banal : ce n’est pas la première catastrophe naturelle faisant des dizaines de milliers de morts, ce ne sera pas la dernière. Que l’on en parle aux informations est normal, mais que l’on ne parle plus que de cela depuis une semaine ne l’est pas, comme ne l’est pas cette quasi-obligation à la charité à laquelle nous sommes soumis par d’incessants appels à donner.
Donner ? Oui mais pourquoi et pour qui ? Les Haïtiens souffrent c’est un fait, mais ils souffrent loin de nous. Que les instances mondialistes spécialisées s’en occupent devrait suffire. Quant au simple citoyen - qui ignore tout de la réalité locale et qui ne la perçoit qu’à travers le prisme déformant des médias – ne serait-il pas plus logique qu’il se préoccupe de la misère que peuvent connaître les nôtres, hic et nunc ?
Il est vrai que, pour ce faire, il faudrait qu’il en connaisse la réalité. Or s’il la subodore – les « restaus du cœur » sont là pour la lui rappeler – il n’en a aucune idée précise et les médias qui ne lui cachent rien de la situation haïtienne se gardent bien d’insister sur la réalité de la misère des Français pauvres de crainte de le voir mal voter.
Or la France est actuellement frappée par un séisme à bas bruit qui fait des centaines de milliers de victimes sans que les médias ne nous alarment. En 2009, 850.000 personnes sont sorties du régime d’assurance chômage, et en 2010, ce seront 1.000.000 de chômeurs qui arriveront en fin de droits ! Or, 20 % seulement de ces 1.850.000 personnes sont susceptibles de bénéficier de l’Allocation spécifique de solidarité et pourront toucher, excusez du peu !, environ 450 euros par mois. Cette allocation étant soumise à certaines conditions telles que ressources et patrimoine du ménage, les personnes qui font la demande de l’ASS, sont d’abord invitées à vider leurs économies et à vendre leur logement s’ils en sont propriétaires !
Tel va être le séisme qui va toucher notre pays : des chômeurs non-indemnisés, ne pouvant plus ni se loger, ni se chauffer, ni nourrir leur famille… Une véritable catastrophe sociale se profile ainsi à l’horizon des mois à venir.
Plutôt que de dépenser des sommes qui donnent le tournis dans l’aide à Haïti, notre gouvernement n’a-t-il pas mieux à faire ? Ne serait-il pas préférable de consacrer tout cet argent à un usage interne ? Ne serait-il pas plus opportun de canaliser la générosité française vers les Français déjà dans le besoin ou qui vont l’être très prochainement ?
Raymond Cartier écrivait, dans les années 1960, qu’il fallait s’occuper de « la Corrèze avant le Zambèze »… Serait-il encore en vie que je gage qu’il déclarerait maintenant, comme je le fais, « mon pays avant Haïti » ou les nôtres avant les autres…
Christian Bouchet
21 janvier 2010
VOXNR
Commentaires
Merci à Christian Bouchet qui a parfaitement exprimé ce qu’il faut penser de la propagande médiatique sur ce tremblement de terre ! Et je salue aussi son courage de le dire ainsi, car toutes les forces mondialistes immigrationnistes vont se déchaîner contre lui.
@abad
Les forces mondialistes immigrationnistes peuvent se déchaîner, nous éprouvons plus de colère qu'ils n'auront de hargne.
Ils cherchent délibérément la guerre civile, les Yankee et d'autres viendront nous faire taire, alors anticipons, et mettons en garde les dormeurs.
Christian Bouchet est un Homme bien réveillé et terriblement lucide.
N'oublions jamais une des devises franc-mac : Ordo ab Chaos. (ni que la FM est d'origine pharisienne)
L'Horreur recherchée comme telle pour dominer et martyriser le monde.
"Tel va être le séisme qui va toucher notre pays : des chômeurs non-indemnisés, ne pouvant plus ni se loger, ni se chauffer, ni nourrir leur famille… Une véritable catastrophe sociale se profile ainsi à l’horizon des mois à venir."
J'approuve la déclaration de Christian Bouchet et pense que nous allons vivre "en direct" des événements importants dès cette année.
Il va probalblement y avoir des troubles majeurs cette année et après du fait de malheureux qui n'auront plus rien à perdre et cela va taper dur .
Emettons le souhait que les principaux responsables tombent entre leurs mains et que certaine veuve à bascule puisse être rénovée et fonctionner à plein rendement .
Ils peuvent être assurés de mon soutien actif .
pour compléter le commentaire de turigol, une autre maxime des fréres 3. , solve et caogula ,(détruire et reconstruire).pour revenir au probléme haitien , il est évident que l,argent déjà investi avant cette catastrophe par les différents gouvernements , n,a pas vraiment servi au peuple qui une fois de plus se retrouve dans une misére extréme! maintenant , je suis bien d,accord avec P R , qu,il faut commencer et méme continuer pour résorber la misére sociale qui s,est installé dans notre pays.ceci dit la charitébisness à encore de beaux jours devant elle!salutations.