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Airbus condamné pour discrimation

La chambre sociale de la cour d'appel de Toulouse a condamné hier l'avionneur européen Airbus pour "discrimination à l'embauche en raison de l'origine", a-t-on appris aujourd'hui de source syndicale.

Froul Louzai, intérimaire durant 36 mois sur le site de l'usine Saint-Eloi d'Airbus France à Toulouse, avait saisi en juillet 2006 la Haute autorité de la lutte contre les discriminations (HALDE) avant de déposer en novembre 2007 une demande aux Prud'hommes contre Airbus France pour "discrimination raciale à l'embauche". Il estimait ne pas avoir été embauché par l'avionneur européen en raison de son patronyme alors qu'il était de nationalité française.

Froul Louzai avait effectué deux contrats de mission à Airbus France entre 2000 et 2001 et deux autres entre janvier 2005 et septembre 2006 en tant qu'opérateur régleur sur commandes numériques. Alors qu'il avait postulé sur un poste, deux autres personnes, moins expérimentées, avaient été embauchés en CDI à la place de Froul Louzai.

La Halde satisfaite

Pour Jean-Marc Denjean, avocat de la Halde qui soutenait l'intérimaire, "cette décision de justice est très importante car les employeurs sont généralement condamnés pour discrimination au sein de l'entreprise mais rarement pour une question d'embauche. Il existe bien une absence de transparence dans les procédures de recrutement d'Airbus France".

Airbus devra verser 10.000 euros de dommages et intérêts à Froul Louzai, ainsi que 1.500 euros respectivement à la Fédération CGT de la métallurgie et au syndicat CGT-Airbus qui ont soutenu le discriminé tout au long de la procédure.

Le Figaro - 20.02.10

Commentaires

  • Encore un boursier qui gagne sa bourse. On comprend que la halde soit contente.
    Pendant ce temps les Français raciniens eux gagnent le chômage !

  • Cher abad: 10.000 €, c'est pas mal... Cela lui permettra de refaire le coup à d'autres grandes boîtes...

    Il faut que les entreprises, grandes ou petites, aient le droit de choisir qui elles embauchent: cette liberté me semble fondamentale. Rien ne prouve en effet qu'il avait les qualifications requises!

  • J'espère qu'Airbus ira en cassation.
    Cet homme a peut-être été embauché sur son nom la première fois. Il suffit d'une volonté de l'entreprise de présenter de la diversité dans son personnel, ou d'un recruteur allogène. Une fois dans la place, il cherche l'éternité des avantages refusés aux jeunes de souche, éternellement précaires, et aux plus de 50 ans, contraints de chômer à 65% d'entre eux.
    La discrimination à l'embauche est une impossibilité juridique. Le juge est en effet sommé de juger une intention.
    Le droit exige des actes. Il faudrait, en admettant que les lois "antiracistes" soient justifiées, un discours écrit ou un enregistrement fiable, légalement reconnu, d'Airbus spécifiant que le candidat est refusé à cause de son nom ou "de sa couleur de peau" comme ils disent.
    Par ailleurs une entreprise doit pouvoir tester de jeunes talents. Pourquoi quelqu'un d'expérimenté prendrait-il le pas sur un débutant, qui peut présenter d'autres qualités pour l'entreprise, qui a des enfants ou veut en avoir ? Les entreprises d'ailleurs le font largement savoir à nos jeunes, qu'ils sont intéressants pour elles. Ils ne sont souvent même pas payés ou à peine et ce sont leurs parents qui casquent (stages révoltants).
    Il est probable, au vu de la réclamation, que l'employé réclameur avait un caractère un peu spécial, une tendance à la mauvaise humeur, très courante. Probable aussi qu'Airbus applique la politique de toutes les grosses boites : je ne pérennise jamais les emplois. Les étrangers sont en l'occurrence avantagés par rapport aux Français : ils peuvent toujours invoquer la magie du "racisme" pour obtenir argent ou poste fixe.
    Aucune raison sauf la terreur de leur donner le pas sur un jeune diplômé qu'on ne connaît pas encore mais qui semble prometteur.
    La décision est d'autant plus scandaleuse que cet homme avait déjà été embauché, donc l'entreprise n'est pas "raciste". Il n'a pas été apprécié ou il a subi la loi générale de la précarité obligatoire. Pourquoi passerait-il devant les autres ? Il a au contraire bénéficié de la chance d'avoir quelque chose à mettre en valeur dans son CV.
    Le fait est qu'il a saigné un peu plus encore des intérêts français, appuyé par des traîtres appelés CGT.
    Il insulte également tous les chômeurs, les licenciés, les discriminés à l'embauche que sont les naturels du pays, à chaque fois qu'un allogène protégé leur passe devant sur leur propre sol.
    L'étranger a un triple avantage : celui du travailleur payé comme un de souche; celui de l'étranger qui a deux pays, donc un choix; celui de l'étranger en France qui peut toujours invoquer la magie discriminatoire.
    J'ai un jour travaillé avec trois conseillers techniques. Deux étaient de souche. L'autre était maghrébin. Ce dernier ne savait rien faire. Il se maintenait grâce aux deux autres, qui prenaient ses appels et répondaient à sa place, pour éviter la fuite des clients.
    Il fut employé à un échelon plus bas; et ne trouva rien d'autre à faire que de se déclarer malade après une prétendue chute dans un escalier.
    Aujourd'hui il est sdans doute millionnaire.

  • Pas besoin de lois complètement cons et dictatoriales, un patron, quel qu'il soit, a le droit (NATUREL ) de choisir.
    Les étrangers doivent être rejetés sans pitié, ils nous rapportent en gros 5 % et nous coûtent 95 %.
    Nous voulons des Rémy, Paul, Etienne, pas des mohamed, des messaoud, et encore moins le nommé Fraude l'Oseille.

    Un grand coup de pompe, seul langage qu'ils comprennent.
    Quand aux idiots utiles qui les aident, faisons en des listes.
    Pour plus tard.

  • @Luz: merci pour votre excellent et si juste commentaire.

  • @ turigol
    Ce sont les mêmes propos que tiennent les xénophobes genevois envers les frontaliers français qu'ils soient arabes pour les travaux déplaisants ou cadres supérieurs de souche dans l'industrie et le commerce.

    Si vous étiez dans une telle charrette j'aimerai connaître vos injures envers la Suisse. Peut-être seraient-elles du même calibre que celles du taré Moix.

Les commentaires sont fermés.