Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Le "mea culpa" de Sarközy au Rwanda

Mea culpa de Sarkozy au Rwanda.jpg
Le 25 février à Kigali
(Cliquez sur la photo)

Nicolas Sarkozy a effectué jeudi la première visite d'un président français au Rwanda depuis le génocide de 1994. Les relations entre les deux pays ont été conflictuelles pendant de longues années jusqu'à la reprise officielle de leurs relations diplomatiques, il y a trois mois.

Lors d'une conférence de presse avec son homologue rwandais Paul Kagame, le président Sarkozy a reconnu de « graves erreurs d'appréciation » et « une forme d'aveuglement » de la part de la France comme de la communauté internationale au moment du génocide.

« Ce qui s'est passé ici est inacceptable, mais ce qui s'est passé ici oblige la communauté internationale, dont la France, à réfléchir à ses erreurs qui l'ont empêchée de prévenir et d'arrêter ce crime épouvantable », a-t-il dit.

Nicolas Sarkozy a notamment évoqué de « graves erreurs d'appréciation, une forme d'aveuglement quand nous n'avons pas vu la dimension génocidaire du gouvernement du président qui a été assassiné, des erreurs dans une opération Turquoise engagée trop tardivement et sans doute trop peu », a poursuivi le chef de l'État français.

L'opération Turquoise a été lancée en juin 1994 par l'armée française, trois mois après le début du génocide.

Depuis le génocide de 1994, le régime de Paul Kagame a accusé la France de complicité de génocide pour avoir soutenu le régime de son prédécesseur Juvenal Habyarimana. Mais Paris a toujours rejeté ces accusations.

Punir les génocidaires

Nicolas Sarkozy a demandé que tous les responsables du génocide soient « retrouvés et punis », et cela « où qu'ils se trouvent ».

« Est-ce qu'il y en a en France? C'est à la justice de le dire. Nous venons de refuser l'asile politique à une des personnes concernées, et il y a une procédure judiciaire engagée », a-t-il également indiqué en faisant référence à Agathe Habyarimana, la veuve du prédécesseur de Paul Kagame.

Le Conseil d'État a confirmé en octobre le rejet de la demande d'asile d'Agathe Habyarimana, veuve du président rwandais Juvénal Habyarimana mort dans un attentat en avril 1994, en raison notamment des soupçons pesant sur son éventuelle implication dans le génocide.

Une information judiciaire a été ouverte en novembre 2007 en France contre Mme Habyarimana pour « complicité de génocide et de crime contre l'humanité », mais elle n'a toujours pas été convoquée par la justice.

Le bilan du génocide établi par l'ONU s'élève à 800 000 morts, en majorité des Tutsis.

Radio-Canada.ca avec Agence France Presse et Le Monde - 25.02.10

Commentaires

  • Le "grand" n'y va pas par quatre chemins (les talonnettes coûtent cher), la France est coupable, mais coupable de quoi ? Mais de tout ce que vous voudrez, pourvu que personne ne lui casse les pieds, ce qui serait inacceptable (mot qui revient souvent dans son verbiage).

    Allez ! Casse toi pôv con , j'ai craché sur la France, c'est permis, j'en ai rien à foutre de ce pays , j'ai dit ce que tu voulais entendre.

  • «le président Sarkozy a reconnu de « graves erreurs d'appréciation » et « une forme d'aveuglement » de la part de la France» : mais qu’il parle pour lui et non pour la France : beaucoup de Français plus intelligents que lui et ayant l’esprit libre de tous préjugés savaient à quoi s’en tenir concernant ces événements du Rouanda. Alors qu’il cesse de mettre en cause la France ; qu’il cesse de l’insulter ainsi en lui attribuant des fautes qu’elle n’a pas commises mais qu’ont commises des gens qui prétendent parler au nom de la France ! Et comme il le dit si bien lui-même : « casse-toi, pauvre con » !

  • Ce type est tellement petit... qu'il doit croire être perpétuellement sur ses genoux.

Les commentaires sont fermés.