Christophe Coycault, le policier grièvement blessé à Tarascon (Bouches-du-Rhône) dans la nuit de mardi à mercredi lors d'un contrôle routier, était toujours jeudi soir dans un état critique à l'hôpital Nord de Marseille.
Les deux suspects mis en examen
Du côté de l'enquête, le procureur de la République d'Aix-en-Provence, Olivier Rothé a annoncé que les deux occupants de la voiture qui a heurté le policier allaient être mis en examen. Le chauffeur du véhicule, qui s'était enfui à pied avant la collision avec le policier, est inculpé de «défaut de permis de conduire, refus d'obtempérer, conduite après avoir fait usage de produits stupéfiants et défaut d'assurance», a indiqué le magistrat. Il se serait soustrait au contrôle car il n'avait pas de permis valable. Le chauffard, né en 1982 avait déjà condamné à neuf reprises, en particulier pour défaut de permis de conduire, usage de stupéfiants, vol et vol aggravé, selon une source proche de l'enquête.
Le passager qui, selon les premières investigations aurait pris le volant et écrasé le policier avant de se sauver à pied, devait être mis en examen pour «tentative d'homicide volontaire sur un fonctionnaire de la police nationale». Selon une source proche de l'enquête, ce suspect, né en 1984 et de nationalité algérienne, bénéficiait d'un titre de séjour temporaire et avait été plusieurs fois condamné notamment pour infractions à la législation sur les stupéfiants. Le parquet devrait requérir la détention dans les deux cas.
«Une nouvelle fois un fonctionnaire de police paie un très lourd tribut»
Au sortir d'une rencontre à l'Hôpital Nord de Marseille avec la famille du policier, le président de la République a déclaré : «Une nouvelle fois un fonctionnaire de police paie un très lourd tribut» à cause de «deux délinquants chevronnés dont je souhaite qu'ils assument durement les responsabilités qui sont les leurs». «J'espère que la justice décidera des conséquences des actes de ces agresseurs très sévèrement», a-t-il ajouté. «Je leur ai donné des consignes de sortir de leur commissariat, d'aller au contact, de ne pas laisser faire les voyous», a-t-il poursuivi, soulignant que le policier avait «payé cher» d'avoir fait preuve de la réactivité demandée.
La veille, David-Olivier Reverdy, représentant régional du syndicat Alliance, deuxième organisation chez les gardiens de la paix avait expliqué que «la multiplication de ces incidents suscite l'inquiétude des policiers».
Dimanche en Dordogne, un motard avait percuté et tué un gendarme en refusant de s'arrêter à un contrôle routier. Il a été mis en examen et écroué. Le 27 décembre, un policier de 51 ans était décédé après avoir été renversé par deux malfaiteurs en fuite à la suite d'un cambriolage à Montévrain (Seine-et-Marne), suscitant une vive émotion des syndicats de police.
Le Parisien - 04.03.10
Commentaires
« que chacun comprenne que ces gens font leur travail dans des conditions très difficiles» : il faudrait d’abord qu’ils se consacrent à leur mission première qui consiste à faire régner l’ordre et la sécurité, et non à la persécution d’honnêtes automobilistes qui n’en peuvent mais ! Une fois encore il s’agit d’un drame de l’immigration lié à la persécution des automobilistes, voilà la vérité !
Etant moi-même fréquemment sujet à constipation, le Président pourrait-il venir à mon "chevet" demain matin ? En le voyant, tout s'arrangera, j'en suis certain.
Merci.
"Flic ( de mes deux) c'est moi ,Nico pour les intimes, je suis venu ici pour la pub, mais çà m'emmerde royalement (tiens revoilà Ségo), ces imbéciles de Français poussent des beuglements parce que je tarde à aller voir leurs vaches à Paris, alors je viens te voir, t'es un peu du même genre pour eux, moi j'trouve que tu rapportes de l'argent avec les PV, alors vache ou pas vache,peu importe ,je sais que tu ne m'entends pas , du coup , mon pôv vieux, j'me casse.