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Les prostituées manifestent à Paris pour réclamer leurs droits sociaux

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24 mars 2010 à Paris  (Cliquez sur la photo)

Une centaine de personnes, dont de nombreuses prostituées, ont manifesté mercredi soir à Paris pour réclamer la reconnaissance d'un statut de "travailleur du sexe" assorti de droits sociaux et dénoncer toute vélléité de réouverture des maisons closes, a constaté une journaliste de l'AFP.

Cette manifestation bon enfant (sic) a quitté les abords du Sénat pour gagner le Panthéon (Ve arrondissement), résonnant de slogans tels que "on paie des impôts, c'est donc un vrai boulot", "vous couchez avec nous, vous votez contre nous", en référence à la loi de sécurité intérieure (LSI) de 2003 qui a institué le délit de racolage passif dont elles demandent l'abrogation.

Les associations appelant à cette marche - représentant les prostituées tel Le Bus des femmes, le collectif droits et prostitution, le syndicat des travailleurs du sexe (Strass), ou la lutte contre le sida comme Act Up, Arcat - avaient tenu dans la journée leurs 4e "assises de la prostitution" au Sénat.

"Nous sommes contre les maisons closes, les bordels sont totalement anachroniques: nous réclamons le droit commun et pas une réglementation spécifique", a déclaré Maîtresse Gilda, du Strass, lors d'une conférence de presse.

Les participantes à ses assises se réclament d'une prostitution assumée et sans proxénète, qu'elles opposent vivement à la prostitution organisée par des réseaux de traite des êtres humains.

"On est comme vous, on est des membres actifs de cette société, on n'est pas des bêtes de foire qu'il faut enfermer pour protéger ou contrôler", a poursuivi Maîtresse Gilda.

Le Strass entend organiser un modèle de "bordel autogéré", donc sans patron, dans les "semaines à venir" pour démontrer à quelle forme d'organisation de type "économie solidaire" ces prostituées ont réfléchi.

Aol Actualités - 24/03/10

Commentaires

  • Bientôt, il faudra un diplôme, et organiser la filière de formation, d'orientation, d'ex-amen, de spécialisation. Il y a actuellement de la demande, à nous de proposer de l'offre. Le problème des prostituées, est un peu le même que celui des foot-bââlleurs. Leur côte se réduit avec l'âge. Y aura-t'il des barêmes de compensation, des stages de reconver-sion. Toutes ne pourront pas prétendre à devenir formatrices à l'Institut Académique de la Pipe et des Plaisirs Charnels, loin de là!
    Et les clandestines, parlons en! La concurrence casse les prix, la qualité du service diminue, c'est toute une profession qui est menacée. Les pouvoirs publics doivent prendre les décisions sages pour ne pas, qu'en fin de compte, le client soit lésé.
    Il faut faire un travail en amont, je le crois, pour détecter au plus vite les jeunes recrues qui seront le plus à même de remplir cette mission humaine, au sens large. Les centres de recrutement devront prospecter, dès la maternelle, les profil idéal. C'est qu'une carrière et en jeu, et par les temps qui courent, avec ce chômage récurrent, les meilleures auront leur avenir assuré.

    De notre correspondant xpécial Joli-vier DUGLAND.

  • @arauris

    Merci de m'avoir fait autant rire , en cette matinée de grisaille!

    Pour ma part, je trouve qu'il y a un réel problème de frustration sexuelle, dans notre société.
    Le rapport entre les femmes et les hommes n'est pas sain.
    L'accès à la femme est pus libre qu'avant, et elle devient un bien de consommation. Elle sort de son rôle de "perpétuation" de l'espèce. Avant, elle était protégée par le mariage, le monde gravitait autour d'elles. Elles étaient femme-mère, leur féminité leur assurait un statut.
    Les prostituées avaient ce rôle de soupape, pour les hommes. Il y a une corrélation entre la misère sexuelle masculine, et les crachoirs. Ces derniers ont disparu depuis fort longtemps, en FRANCE. A l'adolescence, on crache pour ne pas "s'engorger". Les C.P.F. crachent tous azimuts, eux chez qui la femme est soit la mère, soit la sœur, soit la pute.
    Jusqu'où va descendre notre civilisation?
    Il nous faudra tenir, et éduquer nos enfants, c'est certain.

  • On n'est jamais si bien servi que par soi-même !
    Merci, arauris , de me l'avoir fait comprendre !

  • Elles ont détourné la devise de Fadela !

  • Pour une fois ça nous change des manifs des sans papiers-

  • Pour une fois ça nous change des manifs des sans papiers-

  • Elles sont infiniment plus respectables que les ‘ni-pute-ni-soumise’ !

  • Maîtresse Gilda , voilà une maîtresse femme pour le président
    SM (Sarkomasochiste) qu' elle fouetterait joyeusement , autre chose que sa planche à repasser de femme surnommée "flat face" par un internaute gaelle mannien : aie aie aie ouille , aie aie aie !

    Venez au strass pour gérer votre stress , Dame Gilda y veille .

  • @ marcel; très très bon comme toujours! je vous lis avec un grand plaisir!

  • nous sommes bien loin de l,époque du chabanon et du one-two
    two!!les claques avaient bien leur utilité, mais il faut que les femmes qui y travaillent soit reconnues et protégées!!

  • Même Saint Louis avait été obligé de rétablir les bordels.

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