Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Benoît XVI fait front face à la cabale médiatique

Benoît XVI célèbre la messe avec des enfants.jpg
Le Pape célèbre l'Assomption avec des enfants dans l'église de Villanova le 15 août 2009 (Cliquez sur la photo)

Nombre de catholiques ont encore en tête les mots très forts employés par Joseph Ratzinger quelques semaines avant la mort de son prédécesseur Jean Paul II et donc sa propre accession au pontificat.

"Que de souillures dans l'Eglise, et particulièrement parmi ceux qui, dans le sacerdoce, devraient lui appartenir totalement! Souvent, Seigneur, ton Eglise nous semble une barque prête à couler, une barque qui prend l'eau de toutes parts", avait-il lancé en mars 2005. Ratzinger avait sans doute en tête les innombrables délits graves qu'il était chargé d'instruire en tant que préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi.

 A ce titre, il avait été l'initiateur dès 1981 d'un décret exigeant des évêques qu'ils fassent remonter toutes les informations vers le Vatican et éloignent les prêtres pédophiles des enfants. Benoît XVI "a été le premier à sentir la nécessité de règles neuves, plus sévères" pour s'attaquer à la pédophilie au sein de l'Eglise, rappelle le cardinal allemand Walter Kasper, président du Conseil pontifical pour l'unité des chrétiens.

"La première préoccupation est pour les victimes, nous avons besoin d'une culture d'attention et de courage, de faire le nettoyage. Le chemin entrepris est désormais irréversible et c'est bien ainsi", ajoute Mgr Kasper dans une interview au Corriere della Sera.

"Nettoyage" oui, mais à Rome personne ne croit à un "big bang", selon l'expression du vaticaniste Sandro Magister. "A chaque polémique, certains en profitent pour proposer une réforme totale de l'Eglise, de son fonctionnement structurel", explique-t-il à l'AFP. De fait, le pape a par exemple déjà fermement écarté toute remise en cause du célibat des prêtres, avancé par certains comme origine d'une frustration sexuelle des religieux et donc de possibles déviances.

Quant à une éventuelle "démission" du pape, suggérée par exemple par le Spiegel, elle semble aujourd'hui improbable. Le pape est élu à vie et en deux mille ans, seuls deux ont démissionné. C'était en 1294 et en 1415.

La Libre Belgique - 27/03/10

Commentaires

  • On appelle bien les medias des "diffuseurs" ?...

    "L’homme ne peut se soustraire aux lois sociales et religieuses qui régissent la reproduction de l’espèce, car cette réglementation est liée aux fondements de la puissance du peuple élu.
    Il n’appartient pas à une doctrine religieuse de faire l’apologie du célibat et encore moins au roi de se faire le protecteur de telles conceptions.
    Si le christianisme est l’oeuvre d’un abuseur, que vaut la conception de la monarchie de droit divin ?
    Comment lutter ?
    En diffusant à travers le monde la notion mystique du règne de l’homme.
    Tâche ingrate puisqu’il faudra s’adresser aux profanes, mais tâche nécessaire.
    Telle est la doctrine d’Israel."

    Charles Nodier

  • Pourvu que notre Pape tienne bon !

  • @ Victor, merci pour cette citation de Charles Nodier. A méditer...

  • Cher abad: il semble qu'il tienne bon! Mais sa santé m'inquiète, ainsi que les risques d'un attentat reptilien.

    J'ai signé la lettre de soutien au Pape hier soir.

Les commentaires sont fermés.