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Jean-Marie Le Pen: "les gens ne se promènent pas masquées"

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Dimanche soir
 
Le président du Front national était l'invité du «Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro». 

Jean-Marie Le Pen regarde au-delà de la burqa et de l'affaire nantaise. «Cela révèle un fait : les caisses sociales françaises sont pillées par des centaines de milliers de gens, en l'occurrence un polygame, a indiqué dimanche le président partant du Front national. Ce qui me paraît le plus important, c'est que ces femmes bénéficient de l'allocation parent isolé. Quand c'est le fruit d'une espèce de petit complot familial, c'est scandaleux.»

Pour Jean-Marie Le Pen, si Brice Hortefeux a bien réagi en demandant la déchéance de la nationalité française de l'homme mis en cause, le ministre de l'Intérieur va se heurter à un obstacle pour l'expulser de France. «Il tomberait alors sous le coup de la suppression de la deuxième peine par Nicolas Sarkozy, a-t-il assuré. Le résultat c'est que nous sommes contraints de garder chez nous la racaille que nous avons fait condamner par nos tribunaux.»

 

Quant à la question de la loi d'interdiction de la burqa, Jean-Marie Le Pen s'est montré dubitatif. «Il n'y a pas besoin d'une loi pour interdire ce qui relève du simple bon sens, à savoir que les gens ne se promènent pas masqués, a-t-il assuré. La législation française ne manque pas de volumes pour traiter une affaire comme celle-là». Jean-Marie Le Pen a toutefois précisé que s'il était parlementaire, il pourrait voter la loi : «Je ne manifesterais pas mon hostilité à ce vote s'il va dans la bonne direction.»

Il assure en tout cas ne pas regretter que la majorité se soit emparée du sujet. «L'UMP a de bonnes raisons de s'apercevoir qu'il fallait venir sur notre terrain. Nous ne faisons pas du patriotisme un monopole», a-t-il assuré. Pour Jean-Marie Le Pen, cela fait longtemps que le FN dénonce tout cela. «Il y a très longtemps que nous disons ces choses-là mais elles ne sont pas prises en compte», a-t-il déploré.

Le Figaro - 26/04/2010

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