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Perpignan lance un cri d'alarme

ST-MATHIEU, LA REAL, RUE DES AUGUSTINS. Habitants et commerçants du centre historique en ont assez des incivilités, de l’insécurité, des dégradations, des trafics qui leur empoisonnent la vie au quotidien. Ils tirent à nouveau la sonnette d’alarme.

"Vivre ensemble".C’est le nom que des habitants et commerçants du quartier du centre historique ont donné à l’association qu’ils ont créée il y a quelques mois. Leur volonté est de trouver des solutions pour que la cohabitation, dans le respect de l’autre, ne soit pas une utopie. Mais est-ce encore possible ?

 Une pétition (*) a été lancée par l’association fin 2009 « pour la reconquête et la défense du centre historique et de la qualité de vie à Perpignan », afin de « ramener le calme, la sécurité des biens et des personnes, le respect des règles élémentaires de vie en commun et la propreté dans notre ville ».

Climat d’insécurité Il semble bien que la coupe soit pleine pour des habitants et riverains du centre ville. Ils en ont assez de voir leur cadre de vie dégradé par les comportements de certains et de se sentir, de jour comme de nuit, en insécurité. « Nous sommes victimes d’insultes, surtout le soir après 20 h, de menaces pour des riens, explique Caroline Rives, habitante du quartier et présidente de l’association. Parce qu’on regarde une personne dans la rue, parce qu’on demande à quelqu’un de baisser le volume de sa musique… ». Et Thierry Fontaine commerçant dans la rue des Augustins et secrétaire de l’association de préciser : « Depuis deux ans, on constate une dégradation lente et régulière qui est en partie due aux trafics (cigarettes, drogues, alcool) qui se déroulent dans les rues : le noeud du problème, c’est rues Saint-Mathieu, Grande la Monnaie et des Dragons ». Les membres de l’association constatent aussi « l’absence de la police nationale » et « l’impuissance de la police municipale ».

« Zone de non droit » Cette pétition, qui a recueilli près de 300 signatures, est « la dernière sonnette d’alarme qu’on tire, se désespère Caroline Rives qui tient à rester dans son quartier et à y retrouver une certaine sérénité. Nous espérons qu’elle va faire réagir les gens concernés à qui nous l’avons adressée. Tout le monde est au courant de ce qui se passe ici, mais personne ne fait rien. On est arrivé à saturation ». « Nous sommes dans une zone frontière, une zone de non droit, une zone interdite, un ghetto, confirme Thierry Fontaine, balançant entre découragement, écoeurement, mais aussi envie de faire bouger les choses. Les jeunes en cause, qui ont moins de 15 ans, savent qu’ils ne risquent pas beaucoup sur le plan de la justice. Ils sont même fiers d’être arrêtés par la police. A un moment ou un autre, tout ça va dégénérer et finir par péter. Les gens en ont marre ». « Tous ces jeunes en bande n’ont peur de rien », remarque à son tour Patrice Burel, commerçant lui aussi dans la rue des Augustins.
Par son action, sa prise de parole, son « cri d’alarme », sa pétition et les réponses qu’elle en attend, l’association et ses membres désirent « mettre fin à l’immobilisme » et aussi sensibiliser les Perpignanais « pour qu’ils gardent les clés de leur ville ».

(*) La pétition accompagnée d’un long courrier explicant la situation a été adressée aux ministres de l’Intérieur et de la Justice, au préfet des P.-O., au procureur de la République à Perpignan, aux sénateurs Paul Blanc et Jean-Paul Alduy, au député François Calvet, au directeur général de la police nationale Frédéric Pechenard, au directeur départemental de la sécurité publique Jean-François Scoffoni et au maire Jean-Marc Pujol.

NP Info - 27/04/2010

Commentaires

  • bien entendu toute cette racaille n,a peur de rien , vu que politiquement rien ne bouge!!pauvres perpignanais et pauvre France.salutations.

  • @ parvus
    Pauvres Perpignagnais !
    Ils n'avaient qu' à bien voter !
    Marre pour ma part de tous ces pleurnicheurs qui continuent à voter pour les auteurs de leur maux .
    "Vivre ensemble" : le nom de cette association est révélateur ; qu'ils aillent se faire f... !

  • On ne tire pas avec une sonnette d'alarme, çà fait du bruit mais rien d'autre. C'est justement "autre" qu'il faut.
    "Vivre ensemble" est physiquement, mentalement, culturellement impossible, c'est une utopie majeure.
    Ce que ces merdes veulent, c'est faire de Perpignan une nouvelle ville maghrébine malgré ses habitants réels.(Y'a pas photo).
    Toutes ces hideuses métastases empestent l'air de notre Pays, nos villes sont toutes souillées, mais cherchez les complices, sans lesquels la Merde s'enfuira vitesse grand V.
    Seuls les Français peuvent se libérer par tous les moyens.

  • Ils peuvent toujours faire des pétitions : autant pisser dans un violon, tout le monde se fout de ces récriminations de femmelettes imbéciles et oiseuses:
    « incivilités» : comme s’il s’agissait d’incivilités ; ils ne peuvent pas parler comme tout le monde et dire crime quand il s’agit de crime ?
    «les comportements de certains» : certains qui ?
    "Vivre ensemble" : là on reconnaît le mot de passe des FM-sioniste-gauchistes : ‘ensemble’. Que font-ils tous ensemble, à part des saloperies ? On n’est pas tous des pédés !
    Ils peuvent toujours râler : cela ne sert strictement à rien, car mentir ne peut que déservir les menteurs !

  • "mais aussi envie de faire bouger les choses."
    Là aussi, on reconnait un mot de passe .

  • Hé oui, Marie, ils bougent surtout leurs fesse !

  • "La Gare de Perpignan" était le nombril du monde pour Salvador Dali. Prémonition surréaliste...

  • Les commerçants perpignanais sont obligés de fermer boutique, comme à Marseille. Plus de chaland qui passe...
    Leur pétition n'aboutira pas, c'est sûr!
    Aucune pétition des commerçants marseilais n'a abouti! Et il y en a eu: on voyait les affichettes sur les vitrines!
    Ce n'est pas dans l'eau des lamentations qu'il faut donner des coups d'épée!
    Et puis qu'ils votent en masse pour le FN! - Ils ne le font pas, ils veulent "vivre ensemble" (utopie complète!), ils sont niqués!

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