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Bettencourt: Woerth affirme ne pas avoir donné "son aval" au remboursement des 30 millions

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L'ancien ministre du Budget Eric Woerth a affirmé vendredi dans un communiqué ne pas avoir donné "son aval" au remboursement de 30 millions d'euros à la milliardaire Lilianne Bettencourt dans le cadre du bouclier fiscal, démentant les informations du site internet Mediapart.

Selon le site Mediapart, qui a révélé l'information jeudi, le versement en mars 2008 de 30 millions d'euros par l'administration fiscale à Mme Bettencourt, dans le cadre du bouclier fiscal, nécessitait l'aval du ministre du Budget de l'époque Eric Woerth, aujourd'hui ministre du Travail.

D'après le site d'information en ligne, qui cite un fonctionnaire des impôts ayant requis l'anonymat, "les remboursements opérés par l'administration fiscale, lorsqu'ils sont supérieurs à plusieurs millions d'euros, nécessitent l'aval du ministre de tutelle".

"Un ministre du Budget n'intervient en aucun cas dans cette procédure", affirme le communiqué émanant du ministère du Travail. "Contrairement à ce qui est dit, Eric Woerth, alors ministre du Budget, n'a donc pas "donné son aval" pour le versement du bouclier fiscal de Madame Bettencourt", selon la même source.

"Eric Woerth appelle à la plus grande prudence celles et ceux qui reprennent les allégations totalement à charge d'un site Internet et leur demande au minimum de vérifier leur vraisemblance au regard de la loi fiscale", ajoute le communiqué.

Le site Mediapart a rendu public dernièrement des enregistrements pirates de conversations de Mme Bettencourt qui font apparaître des liens troubles entre l'héritière de L'Oréal et le couple Woerth, l'épouse de l'actuel ministre du Travail ayant travaillé pour une entreprise gérant la fortune de la milliardaire.

Le Point - 02 juillet 2010

Commentaires

  • Peut importe de savoir s’il a donné son aval ou non: si ce n’est pas lui, c’est son frère ! Ces nouvelles magouilles ne font qu’allonger démesurément la longue liste des magouilles de ce régime pourri qu’on appelle la république !
    Un seul cri : TOUS POURRIS !

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