La nouvelle a créé "une réaction d'épouvante", comme dit le maire des 1er et 7e arrondissements de Marseille, Patrick Mennucci. "On ne peut pas imaginer que deux jeunes de cet âge aient déjà le profil de délinquants sexuels", pestait, hier soir, l'élu. Les faits se sont produits jeudi après-midi, vers 16h30, sur la plage des Catalans (7e ).
Une jeune fille de 17 ans va se baigner. Quelques minutes plus tard, elle regagne le sable en pleurs. Elle va aussitôt se confier aux sauveteurs du poste de secours. À ses interlocuteurs, elle raconte qu'elle vient d'être victime d'un viol. Alors qu'elle se trouvait dans l'eau, deux mineurs l'ont abordée. Et tandis que l'un d'eux l'immobilisait, le second, qui est aussi le plus âgé, la violait. Un acte de pénétration sexuelle passible de la cour d'assises et de quinze années de réclusion criminelle.
Très vite pourtant, les deux jeunes gens vont être interpellés. Ils étaient encore sur la plage, comme animés d'un incroyable sentiment d'impunité. La brigade des mineurs de la Sûreté départementale a été chargée de l'enquête. Pressé de questions, le plus jeune finira par raconter ce qui s'est passé. Les deux auteurs sont originaires de La Belle-de-Mai (3e) et des quartiers nord de Marseille. De source proche de l'enquête, on indiquait hier soir qu'ils ne semblaient pas avoir pris la mesure de la gravité de leurs actes. "La justice doit être extrêmement sévère. Les dispositifs de police ont fonctionné. C'est rassurant" , insistait Patrick Mennucci.
Les deux auteurs présumés ont été déférés hier soir au Parquet des mineurs.
Lundi, un exhibitionniste de 44 ans avait été surpris à deux reprises dans l'anse de Malmousque (7e) dans des positions incongrues, devant une fillette de 12 ans, puis devant un adolescent de 14 ans. Étranger en situation irrégulière, il doit faire l'objet d'une mesure d'éloignement.
La Provence.com - 31/07/10
Commentaires
«La nouvelle a créé "une réaction d'épouvante", comme dit le maire des 1er et 7e arrondissements de Marseille, Patrick Mennucci» : ce type là est bien mal placé pour venir se plaindre et dénoncer cette agression car en tant qu’élu il est le premier responsable de cette situation à Marseille, avec son acolyte le JC Gaudin ! Mais tous les élus, et les merdiats sont complices : le Provence ose écrire : «Un acte de pénétration sexuelle passible de la cour d'assises et de quinze années de réclusion criminelle» : or on sait qu’ils seront libres sous peu ! Quelle hypocrisie que de vouloir faire croire qu’ils passeront aux assisses et pourront avoir 15 ans de prison ! C’est la Provence qu’il faut envoyer devant les tribunaux pour propagation de fausses nouvelles !
Cher abad: quelle hypocrisie! Les boursiers peuvent en effet éprouver un sentiment de totale impunité!
Dire que j'allais me baigner avec des amies au même âge sur cette plage, qui est la seule plage de sable fin naturelle de Marseille! On n'aurait jamais imaginé des viols dans l'eau! (ils ne pensent vraiment qu'à niquer!)
Les Catalans, c'est aussi le début du "Comte de Monte-Cristo"!
"On ne peut pas imaginer que ces deux jeunes aient le profil de délinquants sexuels..."
C'est grave! Culture de l'excuse, quand tu nous tiens. Mais que vont devenir ces pépites! Et la gamine, ils s'en soucient?
"Etranger en situation irrégulière, il doit faire l'objet d'une mesure d'éloignement."
Ah, ça oui, il est vachement éloigné de son pays le branliquot!
C'est les vacances.L'argent a manqué pour aller au Bled.L'humeur est à la précocité
Cette plage des Catalans semble effectivement un petit bijou : mais les polichiens qui nous gouvernent l’ont livrée aux voyous et aux violeurs, pour en faire une souillure ! Et les marseillais qui ne disent rien !
Cher abad, cette plage est plus étendue en largeur que ne le montre la photo; c'est un effet un petit bijou au coeur de la ville.
Il y a encore environ 6 ans, les Catalans étaient une plage privée et surveillée: on devait acheter un ticket pour entrer (prix peu élevé) ou prendre un carnet d'abonnement. Mais le CIQ (Comité d'intérêt de quartier) s'est battu pour cette plage devienne publique, donc gratuite. Depuis les choses vont de mal en pis.