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Décès de Maurice Allais, 99 ans, prix Nobel d'économie en 1988

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Paris, palais de l'Elysée, le 14 mars 2005. Jacques Chirac avait élevé à la dignité de Grand officier de la Légion d'honneur l'économiste Maurice Allais, prix Nobel d'Economie en 1988 et physicien de renom.

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Devenu en 1988 le premier lauréat français du prix Nobel d'économie, Maurice Allais, ingénieur général honoraire des mines, est décédé samedi à l'âge de 99 ans. Ce prix avait récompensé «ses travaux de pionnier sur la théorie des marchés et l'utilisation efficace des ressources», selon la Banque de Suède.

 

 

Ses travaux ont essentiellement porté sur le développement de l'économie mathématique, notamment dans le domaine de la théorie de l'équilibre général, de la théorie du capital, de la théorie des choix, et de la théorie monétaire Pionnier des analyses monétaires macrodynamiques, l'économiste, qui dénonçait les excès du libéralisme, notamment l'endettement, a fait autorité pour ses études théoriques du risque, illustrées par son célèbre paradoxe: «moins le risque est grand, plus les spéculateurs fuient».

Plusieurs livres sur la mondialisation et l'Europe

Né à Paris le 31 mai 1911, major de Polytechnique (1933), ingénieur des mines et ingénieur-docteur de l'université de Paris, il avait enseigné l'analyse économique à l'Ecole nationale supérieure des mines de Paris (1944-1988). Il avait été également professeur d'économie théorique à l'Institut de statistique de l'université de Paris (1947-68), et à l'Institut des hautes études internationales de Genève (1967-1970). A partir de 1970, il avait dirigé le centre Clément-Juglar d'analyse monétaire de l'université de Paris-X. Maurice Allais avait parallèlement été directeur de recherche au CNRS à partir de 1954.

Il était l'auteur de nombreuses études d'économie théorique et appliquée, et d'une quarantaine de livres, dont plusieurs sur la mondialisation et l'Europe, comme «Erreurs et impasses de la construction européenne» (1992), ou «Nouveaux combats pour l'Europe: 1995-2002» en 2003.

Maurice Allais était Grand officier de la Légion d'honneur, médaille d'or du CNRS (1979), Grand officier de l'Ordre national du mérite.

Le Parisien - 10/10/10

Commentaires

  • J'écoute les radios ce matin, notamment celles dont le nom commence fallacieusement par "France". Aucune ne s'étend sur le protectionnisme prôné par Allais. L'Elysée et Matignon peuvent lui rendre hommage : on n'a pas cessé de le censurer, avec la complicité de nos journaleux champions de la "liberté d'expression"... en Iran et en Chine. Ces gens-là sont complètement déconsidérés, détestés, méprisés. Apparemment, cela ne les empêche pas de vivre. Il faut dire qu'ils fréquentent du beau monde, et ça améliore le moral... et subsidiairement le porte feuille.

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