Les enquêteurs cherchent désormais à savoir ce qu’il s’est passé.
La jeune fille évoque un enlèvement, précise le parquet ce lundi matin, une thèse qui pourrait être infirmée par le témoignage d'un voisin.
Selon BFM, la joggeuse aurait expliqué avoir profité du sommeil de son ravisseur pour s'échapper. La chaîne de télévision précise que l'homme était casqué. Une fois libérée, la joggeuse aurait été aidée par un gitan qui l'aurait rapprochée de son domicile, poursuit BFM.
11/10/10
Commentaires
Cette ravissante histoire à dormir debout de ravisseur endormi et masqué, parce que casqué, masque peut être la frasque joyeuse de la joggueuse. Une romance romanichelle avec un "fils du vent"...? C'est courant chez les galopines en cycliste moulant...
Au bénéfice d'inventaire tout de même mais ... cette histoire semble pour le moins fumeuse avec le gitan sympathique en prime.
A suivre ...
@ Décée, je crains que le témoin, M. Simmonet, (que vous avez vu sur la vidéo) ait des ennuis, car il avait peur des cambrioleurs... La police l'iterroge...
On apprend des choses (exactes?) par bribes: qu'elle est revenue pieds nus , en tee-shirt...
Son récit avec le cycliste qui la menace avec un couteau et l'obliqe à marcher, puis s'endort, lui permettant de s'échapper, est des plus étrange, sinon incroyable, en effet...
Soit elle ne veut pas dire la vérité, soit elle ne peut la dire sous peine de paraître folle... Il lui arrivé quelque chose qu'elle cache...
Mais elle est vivante et c'est le principal!
@ l'Abbé Tymon: une histoire qui apporte de l'O à votre moulin misogyne?
"Mon" moulin, ce moulin,
tourne vite
Partout dehors,
Ce moulin va trop fort
@Gaelle : bien ce petit clin d'oeil à la misogynie de l'Abbé !
il ne répugne tout de meme pas à s'exprimer chez vous, un bon point, surtout pour le poetique "fils du vent", Abbé Tymon : il faudrait admettre que leurs ébats ne laissent pas de traces sur les jeunes joggeuses ??
A propos de poesie et de vent, hors sujet, je ne résiste pas à une citation onirique pour germanistes :
"Wer reitet so spät durch Nacht und Wind?
Es ist der Vater mit seinem Kind.
Er hat den Knaben wohl in dem Arm,
Er fasst ihn sicher, er hält ihn warm.
...
Dem Vater grauset’s, er reitet geschwind,
Er hält in den Armen das ächzende Kind,
Erreicht den Hof mit Mühe und Not;
In seinen Armen das Kind war tot"
der Erlkönig, auteur ? facile !
Merci Décée pour ce rappel de la poignante poésie de Goethe, rendue immortelle par la prodigieuse musique de Franz Schubert.
@ Décée, je ne suis pas germaniste, beaucoup d'autres visiteurs non plus, et c'est vraiment dommage que vous n'ayez pas donné la traduction de ce poème. Pouvez-vous nous la donner? Ce serait gentil! Merci.
"Mein Sohn, was birgst du so bang dein Gesicht ?
-Siehst,Vater,du den Erlkönig nicht ?
Den Erlenkönig mit Kron' und Schweif ?
-Mein Sohn, es ist ein Nebelstreif."
Oui, Abad la mélodie de Schubert s'accorde bien avec ce que Décée appelle "onirisme" et qui s'inscrit dans une tradition de ballades populaires, comme aussi la "Erlkönigs Tochter" de Herder.
On retrouve dans le poème de Leconte de Lisle, "Les Elfes", cette fascination mystérieuse:
"Couronnés de thym et de marjolaine,
Les Elfes joyeux dansent sur la plaine.
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