Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Pathétique... Les casseurs, à qui la faute?

Sarkozy Bonneval.jpg

A Bonneval le 21 octobre 2010 - (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

VIDEO  http://www.2424actu.fr/actualite-economique/retraites-sarkozy-juge-la-reforme-essentielle-1574798

Alors que les grèves, les blocages et les manifestations de lycéens et d'étudiants se poursuivent dans tout le pays, le chef de l'Etat a profité d'un déplacement dans l'Eure-et-Loir pour dénoncer sur un ton martial les violences qui agitent le centre de Lyon depuis le début de la semaine.

"J'ai vu les images de Lyon hier, c'est scandaleux. C'est pas les casseurs qui auront le dernier mot dans une démocratie, dans une République", a lancé M. Sarkozy lors d'une table ronde à Bonneval, sous les applaudissements d'un public tout acquis à sa cause.

"Ce n'est pas acceptable, ils seront arrêtés, retrouvés et punis, à Lyon comme ailleurs, sans aucune faiblesse. Parce que dans notre démocratie, il y a des tas de moyens de s'exprimer, mais la violence la plus lâche, la plus gratuite, ça, ça n'est pas acceptable", a-t-il estimé.

Depuis lundi, le centre de Lyon a été le théâtre d'affrontements violents entre groupes de jeunes et forces de l'ordre qui ont causé de nombreux dégâts, en marge de la contestation contre la réforme des retraites.

Selon un bilan provisoire de la préfecture mercredi soir, 35 personnes ont été interpellées mercredi et 85 mardi.

En des termes d'une fermeté inédite depuis le début de la contestation, au moins en public, le président a également dénoncé les grèves et blocages qui perturbent le fonctionnement du pays. "On n'a pas le droit de prendre en otage des gens qui n'y sont pour rien", a-t-il vitupéré.

"En prenant en otage l'économie, les entreprises et la vie quotidienne des Français, on va détruire des emplois. L'entreprise qui n'aura plus de fioul, qui n'aura plus de bitume alors qu'elle travaille dans les travaux publics, qui ne pourra plus avoir ses livraisons, elle va fermer. Et c'est encore une fois les petits qui vont trinquer pour les autres!", a insisté M. Sarkozy.

"On ne peut pas être le seul pays au monde où, quand il y a une réforme, une minorité veut bloquer les autres. Ce n'est pas possible, ce n'est pas ça la démocratie", a-t-il poursuivi.

Sur le fond, Nicolas Sarkozy a une nouvelle fois défendu son projet de loi comme une réforme incontournable. "Je ne serai pas celui qui laissera aux jeunes la dette accumulée de ma génération, qui n'aurait pas eu le courage de dire la vérité et de faire les réformes dont on a besoin", a-t-il dit.

Face à un mouvement toujours soutenu par une majorité des Français, le chef de l'Etat a aussi profité de son séjour à Bonneval pour soigner son image et sa popularité, au plus bas dans les sondages.

Devant micros et caméras, il a d'abord pris le temps de défendre sa réforme au milieu des salariés en blouses bleues d'une petite entreprise locale. "Je ne voulais pas partir sans vous dire ça", leur a-t-il lancé, "je ne viens pas seulement pour les photos"...

Puis il s'est offert un bain de foule revigorant, au milieu des petits drapeaux tricolores agités par des dizaines de personnes disposées le long du parcours qui le menait au restaurant où il a déjeuné avec des élus.

AFP. 21/10/10

Commentaires

  • Le grand a été vacciné avec une aiguille de phono pour disques rayés.
    Ce genre de musique est connu.

  • « C'est pas les casseurs qui auront le dernier mot dans une démocratie, dans une République» : il croit, sans doute, que dans un monarchie ce sont les casseurs qui ont le dernier mot ! Et dans une théocratie comme l’Israël ? Plus crétins que ces déclarations sans intérêt, c’est impossible !

  • Toujours sa même rengaine...

    Crétinisme avancé!

    En tous cas, la Démocratie est en train de démontrer son incapacité totale à rétablir l'ordre public et à protéger les biens et les personnes!

  • On ne dit pas " C'est pas les casseurs qui auront le dernier mot...." mais "Ce ne sont pas les casseurs...."
    Incapable de parler correctement français,comment expliquer aux citoyens ce qu'il veut mettre en pratique....
    Triste guignol le sarko.

  • Toujours ce style approximatif de dernier de la classe. A mon avis, il ne se force pas, même pour la galerie. Ce type représente ce que la France fait de mieux en ce moment. Espérons qu'on va rapidement l'exporter.

  • la pseudo-démocratie ne rétablirait l,ordre seulement si des intérets puissants étaient menacés!
    que du matériel urbain , des voitures crament en feu de joie pour la racaille , que des policiers ou des citoyens lambda sont molestés ou blessés, cela n,est que menu détails, sauf pour les éternels gogos!
    salutations.

  • @ Claude Bourrinet: et puis parler ainsi, ça fait "peuple", plus naturel, moins guindé... Il cherche l'approbation: c'est pîtoyable...
    Il semble très fatigué, un peu hagard...
    Oui, il faut l'exporter! mais où? qui en voudrait?

Les commentaires sont fermés.