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"L'inflation " peut conduite en prison!

Rachida dati en bikini.jpg

La prochaine fois, Rachida Dati tournera la langue 7 fois dans sa bouche avant de parler. Car son lapsus du 26 septembre dernier au cours de l'émission politique Dimanche +, durant laquelle l'ancienne garde des Sceaux avait confondu "inflation" et "fellation", continue de faire parler, cinq semaines après, et de lui causer des soucis.

Il y a quelques jours, un homme de 39 ans a envoyé plusieurs mails demandant une "petite inflation" à l'eurodéputé, ce qui n'a pas fait rire du tout Rachida Dati, dont la plainte a été reçue au commissariat. Quelques jours plus tard, le 20 octobre au matin, l'homme, originaire de la Drôme, a été cueilli à son domicile par l'antenne de la police judiciaire lyonnaise à Valence. Il a été immédiatement placé en garde vue durant 48 heures, son appartement perquisitionné, et son ordinateur saisi.

L'homme a ensuite été déféré devant le parquet puis présenté au juge des libertés et de la détention qui l'a placé sous contrôle judiciaire, avec "interdiction de rencontrer la plaignante". Le dernier mail évoquait en effet la possibilité d'une rencontre, selon les précisions du procureur de la République de Valence, Antoine Paganelli. L'homme a par ailleurs dû subir une expertise psychiatrique dont les conclusions ont affirmé qu'il était "sain d'esprit".

Et tout n'est pas terminé pour l'auteur de ces mails puisqu'il a été placé sous contrôle judiciaire et doit comparaître devant le tribunal correctionnel de Valence pour répondre d'"outrage à personne dépositaire de l'autorité publique". Un contrôle judiciaire motivé par le procureur de la République pour qui "l'outrage est caractérisé dès lors qu'une expression est de nature à rabaisser la considération réservée à une personne publique. En l'espèce, c'est Rachida Dati en tant que député européen, qui est visée à travers sa messagerie". Une réponse judiciaire que l'avocat du Drômois juge "disproportionnée". Il compte plaider la relaxe estimant que son client s'est adressé "à la femme et non à l'élue".

Enfin, l'ancienne ministre de la Justice a tenu à expliquer les conditions de sa plainte sur son blog. Dans un billet d'humeur intitulé "Pour lever tout malentendu..." et daté du 29 octobre, Rachida Dati explique s'être sentie "menacée" par l'insistance des mails. "Au delà d’être une élue, je suis une femme et une mère, et j’ai tout simplement eu peur pour ma sécurité et surtout celle de ma fille".

L'énamouré connaîtra son sort le 3 décembre prochain. Il risque 6 mois d'emprisonnement et 7500 euros d'amende. (Fanny Borius/DioraNews).

AFP. 31/10/10

Commentaires

  • Elle est un peu rachi tique.

  • Ce pauvre plaisantin est plus dangereux (very dangerous) que Al Quaïda.
    Comme dirait Fernand dans un sketch " y manque plus qu'un sous-marin". En effet l'antenne de Police de Lyon à Valence (rien que çà) débarque pour embarqué cet homme. Il n'a tué personne, mais il a trouvé drôle de rire au détriment d'une maghrébine d'origine indépendante.
    Imaginez le drame : les flics, pleins de leur traditionnel courage , viennent dès potron-minet arrêter le Kriminel, y doit savoir beaucoup de choses Top Secret, alors on lui prend son ordinateur ( il y a peut-être les plans d'un vieil U-Boot dedans).
    48 heures de garde à vue ( un hélicoptère le surveille sans doute) pour avoir parler inflation. Ô bêtise, que de conneries on commet en ton nom.
    Pour une Française de souche qui aurait reçu le même texte idiot, la police aurait bien rigolé, mais ici, pas question, le devoir politiquement correct, conduit à l'absurde, à l'odieux.
    Si Momo vous insulte, les flics, que feront-ils ?????

  • @ babotchka: elle a des jambes épaisses, les attaches ne sont pas fines!

  • Oui. J'avais regardé seulement les côtes.

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