Thierry Devè-Oglou (croquis d'audience)
Stéphane Nowak, employé de la SNCF prévenu par un usager qu'une passagère était blessée, s'attend ce dimanche matin à "trouver une dame légèrement blessée".
Trois ans après, il sanglote à la barre en se rappelant une scène "horrible". "J'ai vu une grande tache par terre et je me suis dis que quelqu'un avait fait tomber de la peinture", explique-t-il à la barre. "J'ai vu des traces de doigts sur les carreaux et puis vers le bout cette jeune fille par terre...". Aujourd'hui la scène continue de hanter ce père de famille.
Dans une ambiance pesante, devant une salle comble pour cette première journée d'audience, la cour d'assises de Pontoise a écouté des témoins décrire la scène avant d'en diffuser quelques clichés sur des écrans.
Caroline Rohart, sapeur-pompier arrivée sur les lieux se souvient que "c'était assez choquant". "Il y a avait des traces de sang dans tout le wagon, du début à la fin", raconte la jeune femme de 25 ans, "c'était inimaginable".
"Elle s'est échappée une première fois, je l'ai rattrapée", se contente de raconter l'accusé, d'une voix presque inaudible, sur un ton cotonneux. Thierry Devè-Oglou, 47 ans explique avoir donné les coups de couteau "parce qu'elle criait". "J'avais mal à la tête".
Quelques minutes plus tôt, il avait abordé Anne-Lorraine Schmitt, étudiante de 23 ans, dans la rame du RER D. Il avait repéré la jeune femme seule qui rentrait chez elle et l'avait menacée d'un couteau pour qu'elle lui "fasse l'amour".
L'accusé avait déjà été condamné pour un viol commis en 1995 sous la menace d'un couteau dans le RER D. Seulement Anne-Lorraine, fille de militaire, se défend, elle crie. "Elle donnait des coups avec les bras et les mains", souligne l'accusé.
Thierry Devè-Oglou frappera 34 fois, y compris à la gorge. "Une scène de pugilat", décrit Agnès Gorenflot, un officier de police judiciaire qui fera les premières constatations.
Les photos diffusées au tribunal témoignent de la violence des faits. La rame est constellée de traces de sang. La famille Schmitt assiste dignement à la diffusion des photos, écoutant les commentaires de l'officier de police.
Lorsque la présidente, Danièle Dionisi, annonce qu'elle va diffuser une photo des mains de la victime, le colonel Philippe Schmitt se lève et lance : "Je décide de rester, ne serait-ce pour mettre mal à l'aise la défense"
Anne-Lorraine a eu les mains fortement entaillées. "Une scène de crime, je n'en ai jamais vu de pareille", insiste Agnès Gorenflot, "elle a saisi le couteau à pleine main, avec force (...) le nombre de coups de couteau est impressionnant".
Thierry Devè-Oglou regarde les clichés sans ciller, sans se dévoiler, sans expliquer son geste. Pull et pantalon beige, bouc et moustache poivre et sel, il s'adresse à la cour en regardant par terre. Il raconte lentement ce dimanche matin, entrecoupant ses phrases de silences. Il dit avoir eu "un flash" et avoir agressé Anne-Lorraine, "sans intention de la tuer".
Le procès doit durer jusque mercredi.
AFP - 13/12/10
Commentaires
URGENT
Recherchons PEINE DE MORT pour débarrasser des ordures de la pire espèce.
La Malheureuse Anne-Lorraine n’est ni la première ni la dernière victime de ces violeurs multirécidivistes puisque la justice a décidé de les laisser libres pour qu’ils puissent recommencer. Ceci n’est qu’une conséquence de notre politique laxiste, immigrationniste et mondialiste, très favorable aux criminels, mais impitoyables envers les victimes : dans cette politique, tout se tient, et a sa propre logique abominable et mortifère.
Depuis cet après midi, les merdiats nous expliquent qu’il a eu un flash, qu’il n’avait pas l’intention de tuer et qu’au fond c‘est d la faute de la victime qui s’est débattue !
Cher abad, oui, ça suffit en effet avec ce "flash"! C'est un ignoble criminel qui mérite la peine de mort.
Je salue l'immense courage de la famille d'Anne-Lorraine.
Anne-Lorraine est une martyre.
une seule peine pour cette ordure !! n,en déplaise à badinter et à tous les humanistes sanguinaires!
salutations.
@ parvus, la peine de mort n'existe plus dans la Constitution française. Elle avait été abolie, mais en plus, par sûreté, Badinter l'a fait extirper ne notre Constitution.
En Iran, ce monstre se balancerait déjà au bout d'une corde, suspendu à une grue, et les femmes seraient assurées qu'il ne recommencera plus jamais! La justice iranienne punit les coupables et protège les innocents!