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Meurtre d'Anne-Lorraine Schmitt: "J'ai vu la mort en face" dit une autre victime

VIDEO http://www.2424actu.fr/actualite-sociale/proces-l-horreur-du-meurtre-dans-le-rer-d-1861332/

Valérie avait 26 ans lorsque ce 25 janvier 1995 elle croise le chemin de Thierry Devé-Oglou.

A la gare de Louvres (Val-d'Oise), "j'étais seule dans ce wagon à l'étage, j'ai entendu quelqu'un monter. Devant moi, il y a eu un homme. Il ne m'a pas regardée alors que je le fixais. Il s'est installé sur une banquette derrière moi".

Les portes se ferment, l'homme apparaît avec un couteau. "J'ai regardé ses yeux, son regard était extrêmement violent. Il était très nerveux. Il soutenait mon regard", était "menaçant".

Elle pense que l'agresseur en veut à son argent et lui tend son portefeuille. "Il l'a jeté et j'ai compris ce qu'il me disait: "Suce-moi". Par réflexe, la jeune femme se lève, "les mains en avant". Elle reçoit un coup de couteau qui la blesse à l'auriculaire droit.

"Il a volontairement donné un coup de couteau. Il a fait le geste!", se souvient-elle. Elle tente alors de l'apaiser en lui parlant, il répète "vite, vite, suce-moi". Elle s'exécute. L'acte accompli, Thierry Devé-Oglou redescend à l'étage inférieur.

Elle l'entend taper dans la cloison du RER en "criant contre lui-même". "Je priais pour qu'il m'oublie. Je venais d'être violée mais j'étais vivante", souffle-t-elle.

Il remonte à l'étage, son couteau à la main. "Il soutenait mon regard, je me suis dis qu'il n'était pas fort physiquement mais psychiquement. Il n'avait aucune pitié", se souvient-elle. "J'avais une bombe en face de moi", analyse Valérie.

De nouveau, elle lui parle, elle refuse la "liasse de billets" qu'il lui propose et lui demande de ranger son couteau "qui lui fait peur". Thierry Devé-Oglou accepte.

"Pardon", lâche-t-il avant de disparaître lors d'un arrêt dans une gare en forêt.

En février 1996, Thierry Devé-Oglou a été condamné pour ces faits par la cour d'assises de l'Oise à cinq ans de prison dont deux avec sursis.

AFP. 14/12/10

Commentaires

  • L’AFP, rappelle la condamnation du criminel turc pour son premier crime, mais se garde bien de préciser combien de temps il est réellement resté en prison, alors qu’elle le sait parfaitement. l’AFP n’est pas une agence d’information, mais une officine de propagande et de bourrage de crâne.

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