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Plus belle l'insécurité! Après la Kalachnikov, le sabre japonais!

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Communiqué de presse de Stéphane Ravier, conseiller des XIIIe et XIVe arrondissements de Marseille, conseiller régional de PACA, secrétaire départemental du Front National 13 en charge de Marseille.

La barbarie a franchi un pas supplémentaire vendredi dernier au collège Henri Wallon situé dans le XIVe arrondissement de Marseille.

Animés par un sentiment de vengeance et au cri de « Plantez-les ! » une dizaine de « jeunes » se sont introduit dans le collège armés de couteaux et d’un sabre japonais afin d’y assassiner un professeur, trois surveillants, deux conseillers d’éducation et même la gardienne, rapporte le quotidien La Provence.

C’est grâce à la défense courageuse des fonctionnaires que le pire a pu être évité.

Malgré les promesses sécuritaires du ministre de l’Intérieur qui n’impressionnent que Gaudin, et les sommes considérables englouties dans ces quartiers par l’UMP via la Mairie, et le PS, via le Conseil général et le Conseil régional, rien n’y fait !

Au contraire, le personnel enseignant n’est plus seulement victime d’agressions mais de tentative d’assassinat !

Après la fusillade de la Rose-le-Clos et les coups de menton médiatiques de Gaudin et d’Hortefeux, cet acte de sauvagerie marque l’échec de la politique spectacle du gouvernement et de la politique de la ville chère, si chère, à Jean-Claude Gaudin.

Enfermées dans leur dogmatisme, les élites de l’UMP et du PS n’aperçoivent toujours pas l’éléphant dans le couloir de la réalité du peuple marseillais !

Stéphane Ravier appelle les électeurs phocéens à faire connaître leur ras-le-bol lors des prochaines élections cantonales en apportant leurs suffrages aux candidats du Front National, les seuls résolus à appliquer la tolérance zéro.

NPI - 16/12/10

Commentaires

  • Saine et indispensable réaction de Stéphane Ravier. Merci à lui pour son excellent communiqué !
    PS : Gaëlle, contrairement à la propagande télévisuelle qui veut nous faire croire qu’à Marseille la « vie est plus belle », vous avez raison de rappeler qu’en réalité c’est l’insécurité qui est plus belle à Marseille, ville que Gaudin et ses acolytes sont en train de transformer en « poubelle ».

  • Et maintenant le fauteuil symbole ...
    ce matin on peut lire dans le journal La Provence cet article désespérant:

    Réunis hier, police, élus, bailleurs sociaux et Education nationale ont reconnu leur difficulté à agir au Clos La Rose (Marseille)

    Qui va débarrasser le fauteuil du dealer qui trône toujours au coeur de la cité du Clos La Rose (13e)?
    Hier soir, c’est autour de cette question anecdotique, mais si révélatrice, que se sont articulés les débats d’une énième table ronde sur l’insécurité organisée en mairie des 13e et 14e arrondissements, en présence d’une flopée d’élus, de responsables d’associations, de CIQ, d’organismes HLM.
    Ce fauteuil, c’est celui oùJean-Michel, 16 ans, prenait place, au coeur de la cité, pour se livrer à ses "affaires" : le trafic de stupéfiants.
    Jusqu’au 19 novembre, jour où l’adolescent a été exécuté à la kalachnikov. Depuis, 150 CRS envoyés par Brice Hortefeux multiplient les opérations "coup de poing" dans les
    cités -plus de 60 à ce jour. Les autorités promettent de faire le ménage. Et pourtant... "Rien n’a changé", témoigne Garo Hovsépian, maire des 13e et 14e arr.. Les habitants continuent à subir la loi des dealers, les commerçants à se faire braquer et nos quartiers se sentent abandonnés".
    La preuve? "Le fauteuil est toujours là, au milieu de la cité, gardé par une milice", fulminent des habitants. Mais est-ce à la police de l’enlever ? Autrement dit, faut-il mettre en place ces patrouilles, cette présence régulière d’uniformes que réclament à cor et à cri les habitants ? La réponse de Lina Lanfranchi, directrice de cabinet du préfet à la sécurité, a le mérite de la clarté : "Il n’y aura pas d’arrivée massive de policiers à Marseille , nous fonctionnons à budget contraint. Si nous obtenons des renforts, ce sera à la marge". Du reste, ajoute-t-elle, "la police n’a pas la prétention de réduire les trafics. Nous ne pouvons que les déranger et nous savons que, très vite, ils recommencent". Pascal Lalle, le directeur de la sécurité publique, renchérit : "Le public a parfois l’impression que la police ne fait rien, mais pour saisir le parquet, il nous faut des preuves. En matière de stupéfiants, cela réclame un travail de longue haleine". Quant au fauteuil, i l confirme: "Aujourd’hui, on voit les mêmes guetteurs autour du même fauteuil, mais ce n’est pas à la police de débarrasser. Il y a un gestionnaire
    de la cité. A lui d’agir, nous lui apporterons notre appui". Le gestionnaire, "13 Habitat", a un représentant à la table. "Si j’enlève le fauteuil demain, ils en installeront un autre. Mais je n’aurais peut-être plus le personnel pour garder le site. Nos employés ont peur, ils ne travaillent plus que le matin, quand les dealers dorment encore..." Les profs aussi ont peur. Ceux du collège Mallarmé se font accompagner par des médiateurs sociaux jusqu’au métro . "Est-ce leur travail?", interroge la principale. "Est-ce le mien de faire la police devant mon école ?", demande le directeur de l’école La Rose Val Plan. Qui a conclu ce constat d’échec par un terrifiant appel au secours : "Que dois-je répondre aux parents qui me racontent comment leurs enfants de 9 ans sont approchés par les réseaux..."?
    Sophie MANELLI

  • que ces enseignents viennent aussi avec du matériel de défense!!
    qu,ils se plaignent à leurs syndicats !!
    salutations.

  • Merci babotchka, pour ce témoignage absolument incroyable. On en reste ahuri ! Tous les jours la France s’enfonce un peu plus, sous les coups de nos élus !

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