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Avant le traditionnel arbre de Noël de l’Elysée, hier après-midi, l’épouse du chef de l’Etat était à l’hôpital de Garches (Hauts-de-Seine) pour une distribution de jouets aux enfants malades.
Vous étiez hier matin en visite à l’hôpital de Garches…
CARLA BRUNI-SARKOZY.
C’est un centre pionnier assez unique en France qui va de la réanimation à la rééducation de patients très lourds. J’étais dans une unité où les enfants sont victimes de graves problèmes neurologiques, d’insuffisances motrices. Ils passent parfois de longues années à l’hôpital. Notre fondation a donné 75 000 € pour rénover une salle d’accueil, une salle de projection de films et des équipements d’accompagnement.
Vous avez d’autres projets ?
Ma fondation, qui a aussi pour objectif l’accès à la culture aux personnes les plus fragilisées, va bientôt lancer une campagne contre l’illettrisme. C’est un thème encore un peu tabou, alors que le phénomène touche 3 millions d’adultes en France. On doit en parler davantage. C’est un handicap, une gêne qui freine les personnes concernées et les empêche de s’adresser aux associations qui pourraient les aider. Mon travail consiste à discuter avec le comité exécutif de la fondation et de sélectionner des projets auxquels nous pouvons apporter une aide financière ou un coup de projecteur.
Vous revenez à un rôle plus classique ?
J’ai envie de me sentir utile. J’ai envie d’en faire plus, de faire connaître le travail de ceux qui œuvrent tous les jours pour la fondation ou les programmes humanitaires auxquels je suis associée. C’est bien aussi de donner un sens à cette fonction de première dame. Première dame, c’est une position somme toute un peu curieuse parce qu’elle ne vient pas directement de moi, mais du fait que je sois mariée avec le président de la République. Il est difficile dans la situation qui est la mienne d’avoir un rôle politique. A travers l’humanitaire, je peux aider les autres sans me retrouver dans une situation d’antagonisme. On a un rôle, une influence, une puissance de tir qu’on doit mettre au service des gens. Je m’inscris dans la tradition des autres premières dames françaises. A la fin du mandat de mon mari, j’aimerais qu’on dise que j’ai fait des choses utiles et pas seulement de la représentation ou de l’accompagnement.
Aurez-vous votre mot à dire pour 2012 ?
Ce n’est pas moi qui vais me mêler de ça. C’est trop difficile, trop personnel pour que j’intervienne. Mais je suivrai mon mari, quoi qu’il fasse.
Le Parisien - 16/12/10
NdB: Le titre et la fonction de "Première dame" n'existent pas dans la Constitution française!
Commentaires
je suis irrité chaque fois que j'entends "la première dame de France" ,l'épouse d'un chef d'Etat n'est pas une élue
Elle a payé les jouets de sa poche?
Cher abad, certainement pas!
Ce sont les contribuables sans doute. A eux, on ne dit jamais merci!