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Le Chesnay: le bébé abandonné dans un sac plastique a trouvé une famille

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Découvert abandonné il y a cinq mois au Chesnay, le petit Guillaume, alors âgé d’à peine 2 heures, a trouvé une famille d’adoption. « L’enfant a été pris en charge par les services de l’aide sociale à l’enfance et il a été rapidement adopté par une famille, précise une source proche de l’enquête.

Pour un couple qui ne peut pas avoir d’enfant, c’est un véritable cadeau. L’adoption d’un nourrisson est beaucoup plus facile à gérer que celle d’un enfant qui a subi le traumatisme d’un abandon. »
Le petit Guillaume a été découvert le 27 mai vers 7h30 avenue de la Bretèche par une jeune femme qui promenait son chien dans un bois, situé en face d’un arrêt de bus. Elle a alerté une voisine puis les secours. Le bébé se trouvait dans un sac Toys’R’Us. Le sac venait du centre commercial Parly 2.
Les enquêteurs de la brigade départementale de la protection de la famille (BDPF) avaient lancé un appel à témoins. Sans résultat. Les forces de l’ordre ont suivi toutes les pistes habituelles : les pharmacies, les hôpitaux ou les foyers pour mineurs en danger. En vain. Ils ont vérifié tous les cas d’adolescentes en difficulté dans les établissements scolaires voisins : le lycée Blanche-de-Castille, le collège Charles-Péguy et le lycée d’enseignement professionnel Jean-Moulin. Sans plus de succès. Dans un autre sac, les forces de l’ordre avaient retrouvé le placenta. Une analyse ADN a permis de trouver l’empreinte génétique de la mère. Mais, comme la maman n’est enregistrée dans aucun fichier de police, cela n’a servi à rien.
Aujourd’hui, l’enquête pénale est bel et bien terminée. Elle avait été ouverte pour mise en danger de la vie d’autrui. Le petit Guillaume est aujourd’hui en sécurité et rien ne peut plus inquiéter la mère biologique de l’enfant. Si elle réapparaît et souhaite faire valoir ses droits, elle sera contrainte de se pourvoir devant la justice civile. Mais les magistrats ont jusqu’à présent tranché en faveur des parents adoptifs.

Le Parisien - 01/01/11

Commentaires

  • Ce petit enfant a eu la chance de rester en vie.
    La police pourrait aussi enquêter du côté des abattoirs légaux, elle aurait un travail titanesque à faire.
    Mais là, les poubelles sont de mini cimetières provisoires et très silencieux.

  • Bien dit, Turigol, et permettez-moi de co-signer votre commentaire.

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