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Marc Lévy occupait toujours, en 2010, la première place du classement annuel des dix romanciers qui ont le plus vendu de livres, devant Katherine Pancol et Guillaume Musso, selon l'étude du cabinet GfK publiée jeudi par Le Figaro.
En pole position depuis 2004, Marc Levy a vu sa dernière oeuvre, "Le Voleur d'ombres", s'arracher à 500.000 exemplaires. C'est son onzième roman depuis l'an 2000. En 2010, il a représenté près de 19 millions d'euros de chiffre d'affaires.
Katherine Pancol, l'auteur de "Les Yeux jaunes du crocodile" et "La Valse lente des tortues", a gagné une place depuis l'an dernier. Elle vient de publier "Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi", déjà "écoulé à 500.000 exemplaires et qui a fini l'année au premier rang des romans", souligne Alice Cousin Crespel, analyste marketing chez GfK.
Quant à Guillaume Musso, il a perdu une place, mais reste l'auteur phare des éditions XO avec près de 400.000 exemplaires vendus de "La Fille de papier". Son prochain titre, "Roman n°8", paraîtra en avril.
Tatiana de Rosnay (584.000 exemplaires) apparaît pour la première fois dans ce classement, grâce au succès du film adapté de son livre "Elle s'appelait Sarah" et à une nouveauté en poche "Boomerang", vendue à plus de 200.000 exemplaires.
Viennent ensuite Eric-Emmanuel Schmitt (511.000 exemplaires), Michel Houellebecq (509.000 exemplaires), Fred Vargas (508.000 exemplaires), Maxime Chattam (501.000 exemplaires) et Amélie Nothomb (492.000 exemplaires).
Cette étude tient compte de l'ensemble des livres de l'auteur et notamment des ventes en format de poche.
AFP. 13/01/11
Commentaires
Ce classement est vraiment bouleversifiant ! Voilà des romans que les Dames Pipi des gares lisent d’un derrière distrait !
En 1840, Sainte-Beuve inventa l'expression "littérature industrielle" pour désigner les romans populaires qui obéissaient à des canevas stéréotypés et bénéficiaient de ce fait d'un succès prodigieux. Qui se souvient de Pigault-Lebrun, de Ducray-Duminil, de Frédérix Soulié, de mMme Cottin, de Mme de Krüdener, de Mme de Souza, et de tous leurs successeurs jusqu'aux prix Goncourt d'il y a seulement dix ans ? Faut-il rappeler que Stendhal ne fut connu que de ses pairs en génie, et que le plus grand roman du 19e siècle, La Chartreuse de Parme, ne fut vraiment lu que pour les "happy few" de 1880 ?
N'adoptons pas des critères américains d'évaluation de l'art...
Romans style Harlequin, je crois? Mais il "fait" de l'argent avec, et c'est l'essentiel!
Roman de cuisinière, disait-on aussi dans la France d'autrefois...
Il paraît qu'ils font pleurer dans les chaumières...
Merci, Claude, pour cet excellent commentaire!
Curieusement, toutes ces insignifiances de l'industrie pseudo littéraire (écrites copiées à l'ordinateur par des nègres) sont toujours en tête de gondole dans tous les points de vente - je me gondole ;o)
Très juste, Philippe! Toujours en tête de gondole! Si ces bouquins stupides et larmoyants étaient placés comme les autres, ils se vendraient beaucoup moins!
cela s,appelle de la littérature de gare , mais d,une lecture facile pour les larmoyants de la mode politiquement correcte!!
le malin se fait un max de fric!!
salutations.
Dans les gares; on pouvait acheter des polars certainement moins niais que les romans à l'eau-de-rose de M. Lévy!
Maintenant, mieux vaut ne rien acheter dans une gare pour ne pas sortir sa carte bleue!