Car jacking, vol à l’arraché, voire tabassage gratuit… En 2010, mieux valait se promener bien accompagnée ou avoir une ceinture noire de karaté si l’on était une femme! Les chiffres de l’Observatoire national de la délinquance (OND), publiés il y a quelques jours, font en effet état d’une augmentation de 13% des agressions contre les femmes sur la voie publique l’an dernier.
Soit 50 000 faits, contre environ 44 000 en 2009. Outre cette augmentation inquiétante, c’est l’attitude du ministre de l’Intérieur qui suscite la colère de l’association Osez le féminisme!
Ce collectif de jeunes féministes créé en 2009 vient en effet de lancer un appel à envoyer, sur son site Web*, un « carton rouge » à Brice Hortefeux, invitant les internautes à le poster sur l’e-mail professionnel de… son directeur de cabinet. « Lors de sa présentation des chiffres de la délinquance, le ministre de l’Intérieur a totalement ignoré le volet concernant les femmes, justifie Caroline De Haas, présidente de l’association. C’est comme si toutes ces agressions n’existaient pas! Cette hausse, symboliquement, intervient en plus l’année même où la lutte contre les violences faites aux femmes a été déclarée grande cause nationale. Qui en a entendu parler? »
Augmentation des dépôts de plainte
Malgré le vote d’une nouvelle loi contre ces violences, en juillet dernier, Caroline De Haas estime qu’il n’y a pas de réelle volonté politique d’en venir à bout. « Mettre en place un bracelet électronique comme le prévoit la nouvelle loi ne suffit pas, analyse-t-elle. C’est en amont, dès la maternelle, qu’il faut faire de la prévention, en intervenant dans les écoles. »
« Chaque année, on dénombre 75 000 viols et personne ne s’en émeut », s’indigne-t-elle.
Selon une enquête de l’Insee en 2010, les femmes, même celles qui n’ont jamais été agressées, se sentent beaucoup plus souvent « en insécurité » dans les rues de leur quartier ou de leur village que les hommes (25,5% contre 14,9%).
« Cette situation, conclut la féministe, pourrit la vie de celles qui subissent des violences, mais aussi la vie des autres, qui ont peur lorsqu’elles rentrent le soir chez elles. » Alain Bauer, président de l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP), redoute qu’après « des années de progrès, de remise en question des vieux critères machistes qui semblaient inscrits dans notre patrimoine culturel », les femmes soient de nouveau en voie de « chosisation ». « Ce ne sont plus des individus mais des choses qui peuvent se faire agresser et battre comme si de rien n’était », s’inquiète-t-il.
Le Parisien- 31/01/11
Commentaires
Caroline De Haas, la "féministe" du Pharisien devrait savoir qu'il n'y a pas de violences, il n'y a que le désir très compréhensible qu'a notre chère diversité (qui nous enrichit tellement) de se rapprocher des nouvelles technologies et en particulier celle de la téléphonie mobile.
Nous savons tous que les téléphones mobiles servent à téléphoner mais aussi à écouter de la "musik" et à prendre des photos. Bientôt ils servironts aussi de "sex toys"; alors de quoi se plaint la "féministe" du Pharisien ?
Quant à l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP), nous comprenons tous ici l'utilité de ces "bidules" qui servent à rémunérer quelques copains du système, kollabos, franmacs ou mutilés sexuels du lobby.
C’est très bien de dénoncer cette insécurité particulière des femmes. Mais cela serait encore mieux si Haas dénonçait les vraies causes de l’augmentation de cette insécurité que tout le monde connaît, tant elles se voient comme le nez au milieu de la figure.
Quand il y a trop de sangliers dans certaines régions, pour limiter les dégâts, on organise des battues.
Nous avons des animaux pires qu'eux, il faut organiser des battues géantes, pour la survie de notre Patrie, qui sera celle de nos enfants.
La France doit cesser d'être un immonde terrain vague, elle doit surtout se libérer des arrogants cosmopolites qui l'empoisonnent, une bonne douche lui fera du bien.
Tous aux Kârschers !
Cher abad, en effet, l'article est "incomplet"!
Ils ne peuvent pas franchir une certaine ligne, et moi je ne sais plus si on peut parler du bout de son nez!
Le mien n'est pas politiquemlent correct, je crois!
ce comité théodule devrait savoir que les violences faites aux femmes ne date pas d,hier!!
seulement , si nous aurions un systéme qui punirait radicalement les auteurs de ces méfaits , les problémes seraient en nette diminution!!
salutations.