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Un élève handicapé de 10 ans envoie sa maîtresse à l'hôpital

La scolarisation des enfants handicapés est un droit et une obligation. La sécurité des élèves et des enseignants, une autre. Et c’est entre ces deux principes que jonglent, depuis des semaines, les enseignants de l’école des Marais, au centre-ville de Provins.
Hier à 10h30, alors que les écoliers rentraient en classe après la récréation, un enfant de CM 1, pris d’une crise de violence aiguë, a frappé son enseignante dans le couloir de l’école, la blessant à coups de pied alors qu’elle gisait à terre.

Transportée en ambulance à l’hôpital de Provins, elle est rentrée chez elle dans l’après-midi, en état de choc.
Son agresseur, âgé de 10 ans, est inscrit auprès de la maison départementale des personnes handicapées (MDPH). Il est encadré par une auxiliaire de vie scolaire et suivi de près par les enseignants et des « conseillers spécialisés ». Mais depuis septembre, il manifestait des crises récurrentes et violentes. « Il est incapable de se contrôler, précise-t-on à l’inspection d’académie de Melun. Il ne s’agit pas de violence volontaire. »

Depuis fin novembre, il a blessé deux autres camarades

Selon nos informations, l’élève et sa famille attendaient depuis plusieurs semaines un placement dans un centre adapté à son état de santé.
Une mesure réclamée par plusieurs parents d’élèves, inquiets. Depuis la fin novembre, deux autres écoliers ont été blessés par leur camarade. « Mon fils a été frappé à coups de cartable au visage dans la cour de récréation, raconte Renée, qui a porté plainte au commissariat. Tous les jours, il y a des problèmes, des coups et des insultes. Les enfants ne peuvent pas suivre les cours normalement. » Depuis le 20 janvier, une autre petite fille est arrêtée, après avoir été « poussée dans les escaliers » par ce camarade. « Elle ne veut plus retourner en classe, elle a tellement peur qu’elle est prise de vomissements », assure sa mère.
Demain, une partie des parents d’élèves doit faire signer une pétition devant la grille de l’école, pour demander « que l’Education nationale prenne ses responsabilités et mette nos enfants à l’abri, affirme Renée. On ne veut pas attendre un problème extrême… »

L’Education nationale affirme n’avoir pas attendu. Horaires aménagés, suivis personnalisés, changements de classes… « Nous faisons le maximum depuis la rentrée, mais tout ne dépend pas de nous », assure Hervé Brun, conseiller de vie scolaire à l’inspection d’académie de Melun. Celui-ci doit rencontrer demain les parents et les enseignants de l’école. Pour rassurer. Et rappeler que « l’Education nationale a l’obligation d’accueillir tous les enfants ».
Le Parisien - 02/02/11 

 

 

Commentaires

  • Il y en a marre de la nuisance de ces psy et autre enseignants de gauche qui veulent faire croire que les handicapés peuvent suivre des cours normaux dans les mêmes conditions que les autres enfants. Il ne s’agit pas seulement d’une question d’horaire, mais surtout de les encadrer par des personnels spécialisés et dans des conditions matérielles adaptées à leur handicap, surtout s’il est mental.

  • Qu'on reconnaisse leur différence. Il y en a une, c'est triste pour les parents, accablant, mais les autres enfants, et les enseignants, ont eux aussi le droit d'aller sereinement à l'école.

  • cet enfant ,bien qu,ayant un handicap , massacre sa maitresse, heureusement qu,il est dans l,age tendre, sinon pour elle ç,était la morgue!!
    à mon époque on se prenait des coups de régle ou une gifle et on la fermait!!
    les instituts de placements ne doivent pourtant pas manquer!!
    les profs de gauche ne sont pas à la noce, mais on ne va pas pleurer sur leur sort!!
    salutations.

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