Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Cantonales: Marine Le Pen au JT de France 3 Alsace - 16/02/2011

Commentaires

  • Excellente intervention de Marine à l’occasion des ces cantonales en Alsace. Il serait boen qu’elle puisse faire ainsi le tour des grands départements importants pour le FN.

  • Cher abad, j'espère moi aussi qu'elle va le faire! A Marseille, on l'attend avec impatience!

  • Le « new deal » de la droite nationale française.


    C’est avec panache que JMLP s’est retiré de la présidence du FN.
    Avant ce jour du 16 janvier 2011, le président du FN était certes élu mais c’était par « acclamation ». Le président sortant et candidat unique se présentait devant la foule de militants et, devant les acclamations enthousiastes des militants, il était alors déclaré réélu.
    De plus, selon les anciens statuts FN, il fallait obtenir le parrainage d’au moins 50 secrétaires départementaux FN pour pouvoir postuler.
    Dans la mesure où ces personnes sont un peu plus de 100 (103 ou 104) il était presque impossible d’avoir deux candidats.
    Si le président sortant avait voulu imposer sa fille à tout prix, il lui suffisait de la faire élire par acclamation ou bien, d’ordonner à 55 secrétaires départementaux FN de la parrainer, ce qui aurait interdit toute autre candidature y compris celle de Bruno Gollnisch.
    Pour sa succession, le président sortant du FN a mis en place une élection au scrutin secret avec possibilité pour les adhérents de choisir parmi les candidats déclarés.

    L’ex-président du FN n’a pas été incohérent.
    C’est clair, on peut dire le président sortant du FN n’a fait aucun cadeau à sa fille cadette.
    Par contre, l’adhérent du FN que demeure Jean-Marie Le Pen a soutenu Marine Le Pen.
    Tous les arguments avancés par ce militant du camp national étaient d’ordres politiques, aucun n’était filial. A cela, je ne vois, pour ma part, aucune incohérence.

    L’élection interne de la présidence FN s’est plus jouée à l’extérieur qu’à l’intérieur.
    Si de son côté, Bruno Gollnisch, aussi sourd qu’aveugle mais toujours très souriant, n’a pas rejeté le soutien de certains dissidents immoraux, incompétents et incapables, occultes et tentaculaires, insipides et sans courage, paresseux comme des phoques et animés du seul souci de l’enrichissement personnel sans borne.
    De l’autre, Marine Le Pen n’a pas, non plus, rejeté certains soutiens extérieurs comme celui de la presse classique française pourtant jugée « adversaire » ou « adverse » par la droite nationale. Parfois, elle a donné le sentiment de s’y réfugier.

    Le « Waterloo » de la presse de droite nationale.
    Les journaux de la droite nationale se devaient de rester neutres dans cette élection.
    Ils n’en n’ont rien fait, ils étaient persuadés être en position d’arbitre sur le vote des adhérents du FN. Ils se sont trompés.
    Rivarol, Minute, Présent et Nouveau NH ont soutenu unanimement Bruno Gollnisch.
    Pour Marine Le Pen, cela a été un déferlement de critiques plus méchantes qu’argumentées qu’elle a reçu de la part de la presse de son propre camp.
    La presse de la droite nationale ne peut s’en prendre qu’à elle-même si elle s’est fourvoyée de la sorte et se retrouve maintenant engagée dans une impasse.

    Le « coup de maître » de la presse classique.
    La presse classique française est le second grand vainqueur de cette élection.
    Elle s’est engouffrée dans le vide laissé par sa concurrente et a réalisé une excellente opération.
    Magnanime et consciente d’une suprématie devenue incontestable, la presse classique en profite pour mettre un terme définitif à la diabolisation stupide que subissait la droite nationale depuis 25 ans et qui nuisait à la société française.

Les commentaires sont fermés.