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Le Camp des Saints: nous y voilà!

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Lucien Ruty, SD du FN du Gard

Communiqué du FN 30 relatif aux conséquences pour la France des événements qui secouent les états du Sud de la Méditerranée

Il y a une trentaine d’années, Jean Raspail publiait un ouvrage remarquable et d’une grande lucidité (Le Camp des Saints) dans lequel il imaginait ce que pourrait être le déferlement de populations misérables vers les riches états occidentaux .

A une époque où les « boats peoples » sillonnaient mers et océans chargés de pauvres gens fuyant le paradis que leur imposaient les dictatures rouges, Le Camp des Saints fut dénoncé comme un brûlot violemment anti-communiste. Les intellectuels autoproclamés, renforcés de tous les ardents propagateurs de l’idéologie marxiste – en tête desquels s’agitait frénétiquement Bernard-Henri Lévy – observaient, commentaient, disséquaient la politique d’extermination systématique menée au Cambodge par les Khmers rouges.

Pour le BHL ci-dessus, il s’agissait en fait de la naissance d’une nouvelle société dont les balbutiements et les inévitables bavures – aussi sanglantes qu’elles fussent – devaient être le prix à payer pour accéder au nirvana de l’humanité. La suite des événements démontra l’erreur et l’imposture des turiféraires des génocideurs mais, pour autant, ils n’en continuèrent pas moins à jeter l’opprobre sur le livre. En effet, le temps passant, il s’avéra que Le Camp des Saints, était hautement prémonitoire.

 

Tout y était : la veulerie des états placés sur le chemin d’une flotte immense de bateaux pourris, rouillés jusqu’au plus haut de leurs superstructures, chargés à ras bord de toute une humanité qui semblait sortie d’une toile de Jérôme Bosch, estropiés, goitreux, lépreux … veulerie qui se manifestait par une attitude pitoyable à l’approche des bateaux, à laquelle succédaient des torrents de bonne conscience le danger passé.

En France, le roman montre un gouvernement embarrassé d’avoir à prendre des décisions qui seront évidemment combattues par la plupart des parties politiques de gauche (la misère d’un monde résultant du capitalisme, de l’esclavage, de l’exploitation des classes ouvrières..) par les instances religieuses (ce sont nos frères qui viennent nous tendre la main…). En fait, jusqu’à l’approche des côtes de l’Union sud-africaine, l’Occident pérora dans le vide et même, on applaudit quand ces salauds d’Afrikaners oubliant un temps l’apartheid, apportèrent des secours aux malheureux et on loua ces derniers quand ils refusèrent d’être assistés… ces crasseux étaient capables de dignité !

Les bateaux de l’apocalypse mirent ensuite cap au Nord et, quand ils approchèrent des côtes du Sénégal, pays où était stationnée une force militaire française, on trembla d’avoir à prendre la décision de l’employer, au moins à repousser les « assaillants ».

C’est à partir de ce moment que, à l’examen des cartes, on réalisa qu’ils arriveraient bientôt à la hauteur de Gibraltar. A toutes fins utiles, des Européens commencèrent à faire partir leurs familles aux USA. Le mouvement tourna à la panique quand il devint évident que la flotte du malheur piquait cap au Nord-Ouest vers la Côte d’Azur. Paris envoya des troupes à la rencontre des envahisseurs mais celles-ci étaient sifflées et insultées par les civils, ou se trouvaient bloquées par des centaines de jeunes hippies qui ceignaient les soldats de fleurs, leur donnaient du haschich, leur offraient les charmes de leurs compagnes … de Paris à la Méditerranée la France se mit à transpirer des odeurs qu’on ne trouvait qu’aux Indes (odeur de la merde et de la crasse…). S’échouant volontairement les bateaux vomissaient des torrents de réfugiés, aussitôt suivi d’autres qu’on voyait surgir de l’horizon. Cette fois c’était cuit . Des ministres, des hauts politicards, des généraux se suicidèrent. Se tortillant sur des rythmes orientaux, des centaines de jeunes gens étaient absorbés par des milliers de crève-la-faim inorganisés mais étendant leur masse comme une flaque se répand sur une surface plane, engloutissant tout ce qui pouvait se manger, incendiant le reste.

LE CAMP DES SAINTS SE TERMINE ET SOMBRE AVEC LA FIN DE NOTRE CIVILISATION***

(J’aurais plutôt dû dire « le livre se termine et sombre … etc parce que je ne suis pas certain qu’on trouvera encore chez nous des hommes capables de mourir plutôt que de voir la suite)

Nations Presse Info - 28/02/11

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