Jeudi, le pouvoir libyen a menacé de s'attaquer au trafic aérien et maritime civil et militaire en Méditerranée, si une opération militaire étrangère visait son territoire. «Tout élément mobile civil ou militaire sera la cible d'une contre-offensive libyenne», a déclaré un porte-parole du ministère de la Défense, ajoutant : «Et le bassin méditerranéen sera exposé à un grave danger non seulement à court terme mais aussi à long terme».
Peu avant, l'armée avait annoncé l'arrêt, à partir de dimanche, de ses opérations militaires afin de «donner une chance (aux insurgés) de remettre leurs armes».
La bataille de Benghazi a commencé
Sur le terrain, les forces loyales au leader libyen ont poursuivi leur reconquête de l'Est. Jeudi, elles ont notamment tenté de bombarder des positions de la rébellion à Benghazi. Mais les insurgés ont affirmé avoir repoussé ce raid aérien et avoir abattu deux avions. «La situation évolue très vite (et ils sont) à 160 km de Benghazi à ce moment précis», a déclaré jeudi après-midi William Burns, le directeur politique du département d'Etat américain.
Fort des succès de ses forces nettement mieux armées que les rebelles, Kadhafi avait annoncé une bataille «décisive» pour reprendre Benghazi, mais aussi Misrata, troisième ville du pays, peuplée de 500 000 habitants.
Mais des informations contradictoires circulaient jeudi au sujet de cette ville, à quelque 200 km à l'est de Tripoli. Le régime affirmait que ses forces armées s'en étaient emparées, tandis qu'un porte-parole de l'opposition à Misrata démentait.
17 mars 2011
Commentaires
Nous attendons avec impatience que Kadhfi publie les informations concernant son financement de la campagne électorale de Sarko. Ce serait un beau pavé dans la marre !
@ abad: pour le moment, on le bombarde lui et son peuple, son pays! Quelle honte pour la France, quel scandale!
Pourquoi Kadhafi? Parce qu'il en sait TROP!
Ce n'est pas lui, le diable!