11/4/2011 – 18h30 ROME (NOVOpress) – « Fermer le robinet » moyennant la régularisation massive des clandestins déjà arrivés : c’est ainsi que Roberto Maroni avait tenté de justifier l’accord entre l’Italie et la Tunisie. Comme toujours dans l’histoire, lorsqu’un pays espère arrêter les envahisseurs en leur abandonnant le terrain conquis, la réalité est en train de balayer les illusions.
Les débarquements à Lampedusa ne se ralentissent pas. 98 clandestins tunisiens sont arrivés cette nuit à 1h 30 du matin, suivis de 128 deux heures plus tard. Près de 500 « réfugiés » ou prétendus tels, originaires d’Afrique subsaharienne, étaient auparavant arrivés le dimanche soir. Au total, en moins de douze heures, ce sont 669 personnes qui ont débarqué. Le total des Africains présents sur l’île dépasse de nouveau les 1500.
Conformément aux accords italo-tunisiens, deux rapatriements par avion sont prévus pour aujourd’hui… avec 30 clandestins à chaque fois. 669 arrivés dans la nuit, 60 rapatriés dans la journée: comptez sur vos doigts. Le premier vol a déjà eu lieu, le second devait partir en fin d’après-midi, mais une émeute vient d’éclater au centre d’accueil de Lampedusa.
Lorsque les clandestins ont compris qu’ils risquaient d’être rapatriés, leur rage a éclaté et ils ont lancé des bouteilles pleines d’eau sur les forces de police, qui tentent actuellement de ramener le calme.
Les camps installés dans les différentes régions d’Italie reçoivent un flux continu de nouveaux occupants. Le vaisseau «Flaminia» a débarqué ce matin à Civitavecchia environ 400 clandestins tunisiens provenant de Lampedusa. 60 sont restés sur place et ont rejoint leurs compatriotes dans l’ancienne caserne De Carolis, qui compte désormais 773 occupants, tous de nationalité tunisienne et de sexe masculin. Les autres ont été transférés à Pérouse et Terni, en Ombrie.
Les violences des clandestins contre la population italienne se multiplient. Lors d’un épisode particulièrement grave, samedi après-midi, un jeune Tunisien hébergé au camp de Manduria dans les Pouilles (d’où les clandestins sortent désormais sans aucun contrôle), a tenté d’étrangler une jeune fille de la petite ville voisine d’Oria, qui n’avait pas de cigarette à lui donner. Le centre ville était rempli de Tunisiens et l’atmosphère très tendue.
La base de la Ligue du Nord est de plus en plus hostile à la politique de Maroni. Sur la page Facebook de la Ligue comme sur le forum de Radio Padania, les commentaires hostiles se multiplient. Maroni est accusé d’être aux ordres de Berlusconi et de trahir les valeurs de son propre parti. « Maroni, mais où est-ce que tu vis ? » demande ainsi Roberto Losole, qui continue: “A part les politiciens italiens, qui diable veut de 20 000 Tunisiens arrogants, capables seulement de se plaindre de la nourriture que nous leur donnons et de démolir les endroits où nous les logeons ? » D’autres militants écrivent que “la Ligue était un parti qui avait des couilles, aujourd’hui elle a perdu sa propre identité, elle est devenue un parti comme tous les autres, où on vend de la fumée pour grapiller quelques voix. »
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12 avril 2011
Commentaires
l,Italie est en premiére ligne et la France et le reste de l,Europe en deuxiéme , les réjouissances vont continuer de plus belle!
dans quelle M. . on va patauger!!!
salutations.