Trois membres de la mission onusienne qui ont participé à la rédaction du rapport Goldstone sur l'opération Plomb durci ont publié un communiqué, jeudi. Objectif : mettre fin à la polémique suscitée par les déclarations du juge Richard Goldstone. Et préciser qu'il n'était pas question de retirer ou de réviser le rapport.
Ils s'agit de l'avocat pakistanais spécialisé dans les droits de l'Homme, Hina Jilani, de la professeure de droit international Christine Chinvin et du colonel irlandais Desmond Travers. Ils ont écrit, dans le journal anglais The Guardian, qu'il "leur semblait nécessaire de préciser que rien de ce qui s'est passé récemment ne justifiait la révision du rapport".
"Les calomnies qui ont entaché le document ne peuvent pas rester impunies", ont écrit les trois membres de la commission. Jilani, Chinvin et Travers ne mentionnent pas Goldstone clairement mais affirment que "les appels à la révision ou au retrait du rapport, ainsi que les mauvaises interprétations concernant sa nature et son but, enlèvent tout droit aux victimes, palestiniennes et israéliennes, de connaître la vérité".
Ceux qui ont appelé au retrait de Goldstone "ont biaisé les faits afin de discréditer les conclusions et jeter le trouble sur sa crédibilité".
"Nous n'avons cédé à aucune pression", écrivent-ils. "Cela aurait été une grave injustice pour les centaines de civils innocents tués lors du conflit à Gaza."
Source Jerusalem Post - 14 avril 2011
Commentaires
«Rien ne justifie le retrait du rapport Golstone» : si justement, mais il y a des lois qui interdisent de le dire.
Ah, la liberté de penser : un bien vain mot ….
Cher abad, il faut "penser la liberté", mais ne plus croire à la liberté de penser: elle n'existe plus.
Penser quoi du rapport Gold-Stone? Ah, tout est dans ces deux mots... Quel déshonneur! Quelle honte!
L'ONU demande instamment que ce rapport soit retiré! Tout est dit!
Les victimes civiles palestinieennes ne pourront pas être, si peu que ce soit, indemnisées si le rapport est retiré, jeté aux poubelles de l'histoire comme l'exige Netanyahu.