A Draveil (Essonne), le laxisme des pouvoirs publics vient de faire une nouvelle victime, nous raconte Le Parisien du 9 mai 2011. Les circonstances de l’affaire font froid dans le dos aux parents que nous avons été, sommes ou serons…
Ce vendredi 6 mai, une petite fille – qui venait de quitter sa classe de CM1 – a été conduite de force sur un parking, et agressée sexuellement. A 9 ans ! L’agresseur ? Un marginal de 35 ans. Poursuivi dès 1993 pour des agressions sexuelles sur mineurs, condamné en 1998 pour viol sur mineur, puis en 2001 pour coups ayant entraîné la mort…
Décrit par un enquêteur comme un « parfait prédateur », l’homme explique pourtant qu’il tente de maîtriser ses pulsions : « Quand je vois des enfants, je baisse la tête ».
N’en déplaise aux apôtres de la deuxième chance ou aux chantres de la prévention, un tel individu n’aurait jamais dû commettre plus d’un méfait. Notre pays – où la sécurité est supposée être la première des libertés – gagnerait à s’inspirer de ce qui se pratique au Mexique ou aux Etats-Unis : quitte à refuser d’appliquer la peine de mort, au moins conviendrait-il de ne pas confondre les peines, permettant ainsi aux récidivistes de représenter un perpétuel danger pour leurs contemporains. Les peines de prison ferme prononcées dans certains états peuvent prêter à sourire (90 ans, 150 ans, etc.), mais elles ont le mérite d’écarter à jamais les « prédateurs » de leurs gibier de prédilection.
Combien d’années de prison intérieure la fillette violentée devra-t-elle subir ? Pour elle, il n’y aura pas de libération anticipée…
NPI - 10/05/11