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Les boîtes noires ont vite parlé. Selon des sources au gouvernement et des proches de l’enquête interrogées par le Figaro, les premiers éléments extraits des boîtes noires mettent Airbus hors de cause dans le drame qui a coûté la vie à 228 passagers le 1er juin 2009.
Les enquêteurs du Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA) ont pu exploiter dès ce week-end les données du Data Flight Recorder (DFDR), l’une des deux boîtes noires, qui a enregistré les paramètres du vol et en conclure assez rapidement que l’Airbus A 330 était hors de cause. Le travail du BEA va maintenant consister à déterminer ce qui s’est passé dans le cockpit, et si les erreurs commises sont de la responsabilité de l’équipage ou de celle d’Air France, notamment du fait des procédures de sécurité imposée par la compagnie. Pour cela, les enquêteurs disposent de deux sources d’informations : le DFDR qui indique également les actions de l’équipage dans le cockpit ainsi que le Cockpit Voice Recorder (CVR) qui enregistre les conversations dans le poste de pilotage.
Selon les sources interrogées par Le Figaro, de nouveaux éléments sur la responsabilité d’Air France ou de son équipage seront communiquées par le BEA dans la journée de mardi. Le rapport définitif d’enquête du BEA devrait être rédigé durant plusieurs mois mais il est possible que le scénario du drame soit définitivement établi d’ici la fin de semaine. Contactée par le Figaro, le porte-parole d’Air France s’est refusé à tout commentaire, «tant que le BEA n’aura pas mené à bien l’ensemble des vérifications nécessaires». De son côté, Airbus s'est également refusé à toute confirmation.
Un dénouement aussi rapide était assez inespéré il y a quelques mois encore. L’épave de l’AF 447 a été découverte il y a tout juste six semaines. «Tout ce qui se passe depuis la découverte de l’épave : la localisation des boîtes noires, leur remontée et le fait qu’elles soient encore totalement lisibles après avoir passé deux ans par 4000 mètres de fond, est totalement extraordinaire », rappelait lundi soir une source gouvernementale.
Je crois qu’il faut rester prudent car cette information n’est pas confirmée ; Espérons que le scénario précis de cette catastrophes aérienne pour être établi avec précision. Ce sera une bien utile leçon pour le transport aérien.
Il est absolument extraordinaire qu’on l’on puisse ainsi utiliser ces boîtes noires deux ans après la catastrophe, alors que ces boîtes ont passé ces deux années à 4000 mètres au fond de l’océan.
Commentaires
Je crois qu’il faut rester prudent car cette information n’est pas confirmée ; Espérons que le scénario précis de cette catastrophes aérienne pour être établi avec précision. Ce sera une bien utile leçon pour le transport aérien.
Il est absolument extraordinaire qu’on l’on puisse ainsi utiliser ces boîtes noires deux ans après la catastrophe, alors que ces boîtes ont passé ces deux années à 4000 mètres au fond de l’océan.
Cela me semble trop extrraordinaire...