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Les amis de Polanski prennent le relais dans l'affaire DSK (Tribune libre)

  
 

Les amis de Roman Polanski récemment couronnés par un bobard d’Or mérité réitèrent leur manège abject et insultant pour l’intelligence et la dignité humaine. Mêlant posture victimaire, rodés par des années de complainte larmoyante sur les prétendus racisme et xénophobie du peuple français, et mensonge éhontés, ils défendent l’intolérable dans l’affaire DSK.

Et le moins que l’on puisse dire c’est qu’ils n’y vont pas de main morte. Cette engeance affiche une vision sélective des victimes ou des accusés dont ils prennent parti suivant que vous soyez faible ou puissant. Ou pour parler plus franchement que vous apparteniez à cette coterie prétendant donner des leçons de morale à la plèbe que nous représentons. Ces personnes n’hésitent pas à inverser les rôles faisant de Strauss-Khan le martyr d’une tragique méprise ou plus grave d’un complot. Amusant pour des gens qui combattent farouchement toute idée complotiste. L’artillerie lourde de la bienpensance de cette caste acoquinée à l’hyperclasse mondiale ne s’est pas faite priée pour prendre fait et cause pour le « libertin et coquin » DSK sans même s’inquiéter de la victime. La première salve fut distribuée par l’inénarrable et audacieux BHL dont on sait qu’il incarne à la perfection le proverbe « le ridicule ne tue pas ». M. Botul s’offusque des images d’un DSK à la mine déconfite, mal rasé ne sachant plus si ce qu’il vit est la réalité ou un cauchemar. Il reproche à la justice américaine et aux médias outre-Atlantique d’avoir porté atteinte à l’intégrité morale de l’ex-président du FMI. Un homme dont il se sent proche et dont les affinités vont bien au-delà de la sensibilité politique qu’il incarne. Pourtant, jamais BHL n’a plaidé la cause d’un Laurent Gbagbo, ancien président déchu de la Côte d’Ivoire, dont les images de son arrestation menottes aux poignets dans des conditions difficiles ont tourné en boucle sur les chaînes de télévision française.

D’autres chroniqueurs, éditorialistes ou politiciens qui nous assènent quotidiennement leurs sentencieuses et pontifiantes morales s’élèvent contre la « violence inouïe » ou « la cruauté insoutenable » des images d’un DSK traité aux Etats-Unis, fort heureusement, comme n’importe quel délinquant. Parmi eux nous retrouvons la meute habituelle des Filkenkraut, Askolovitch à laquelle des politiques comme Badinter ou Valls viennent prêter main forte pour justifier l’indéfendable au mépris de la dignité. Bizarrement ils relèguent sur les bas côtés de l’Histoire leur prétendu humanisme qu’ils réservent habituellement à des victimes triées sur le volet incarnant des causes correspondant à leur idéologie mondialiste. DSK a même reçu l’appui d’un Jean-François Kahn, le directeur de Marianne, que l’on a connu plus inspiré et pour qui cette histoire n’est, qu’un simple « troussage de domestique ».

Evidemment ne pas impliquer l’extrême droite dans cette sordide affaire de viol présumé eut été une erreur. L’occasion est trop belle pour parler de « relents populistes » et du boulevard qui s’offre à Marine Le Pen.

La meute de l’antiracisme et du libéralisme outrancier peut hurler.

Guillaume Lamarque pour Novopress France.

22/05/11


Commentaires

  • et dire , que les gogos ne manquent pas pour les admirer!!
    à désespérer!!
    salutations.

  • Pour eux qui n’ont pas grand-chose à faire, ce n’est qu’une course de relais qu’ils font en dilettantes, pour s’amuser.

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