Le Mrap veut citer l'élu d'opposition Patrick Bassot pour une tribune "haineuse" parue dans la revue municipale.
Photo Pascal Pochard
C'est le Mrap Vaucluse (Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples) qui est à l'origine de cette action en justice. Elle fait suite à la tribune politique parue dans "Carpentras magazine", journal de la ville (PS). Tribune que toute municipalité doit ouvrir à son opposition. Le Mrap doit se réunir aujourd'hui pour savoir si, oui ou non, cette action judiciaire sera effective.
Dans la tribune incriminée, l'élu frontiste ne prend pas de gants pour évoquer "Carpentras, un très bon exemple de l'implantation imposée d'immigrés qui, quotidiennement, nous empoisonnent la vie par leurs exactions". Par ailleurs, il écrit que "l'État organise une vie très agréable pour tous ceux qui nous méprisent" et conclut en décrivant "ces dernières vacances scolaires qui ont été l'occasion pour ces petits barbares de pénétrer dans les maisons, de brûler les voitures".
C'en est trop pour Bernard Senet, président du Mrap Vaucluse, qui a contacté Me Urien, du barreau de Marseille, pour une citation directe au tribunal. "Le conseil juridique du Mrap au niveau national nous conseille ce type d'actions plutôt qu'un dépôt de plainte, trop souvent classé."
Amalgame "abominable"
Dans les mois qui viennent, M.Bassot devrait peut-être s'expliquer sur la teneur de ses propos devant le tribunal. Sur le contenu du texte, Bernard Senet est catégorique : "Sur la forme, c'est abominable, sur le fond c'est dangereux car ça incite ceux qui le lisent à la violence. L'amalgame entre l'insécurité et l'immigration est abominable et sa banalisation en ce moment très inquiétant. C'est un net recul du "vivre ensemble".
La fédération de Vaucluse du PCF est le seul parti à avoir publiquement réagi. Elle condamne, par le bias de sa secrétaire départementale Fabienne Haloui, "ces propos scandaleux, donnant crédit au vieux mensonge de l'extrême droite" et se félicite que le Mrap envisage "des actions juridiques pour faire condamner les écrits inacceptables de M.Bassot".
En revanche, personne ne s'est pour l'heure publiquement étonné que la tribune de l'élu FN ait, en quelque sorte, échappé à la vigilance du maire. M.Senet, le président du MRAP, confiait hier avoir eu à plusieurs reprises au téléphone le directeur de cabinet du maire de Carpentras : "Il m'a expliqué que chaque mois, il fallait négocier pour que Patrick Bassot enlève des parties du texte les plus horribles. Mais on ne peut pas croire que Francis Adolphe (Ndlr : maire de Carpentras) n'ait pas lu les trois tribunes de l'opposition avant sa parution".
Source La Provence - 24/05/11
Commentaires
la censure dans ce pays est bien établie , par les tenants du politiquement correct!!
salutations.
Pour l’heure, ce qui est évident comme le nez au milieu de la figure, c’est la haine de MRAP contre les nationaux et les patriotes, c’est à dire tout ce qui est français !
C'est de la haine pure et simple contre la France.
C'est connu que ce soit SOS racisme, le MRAP, et les autres associations, elles ne sont là que pour faire du fric. Allez déposer une plainte auprès d'eux pour racisme anti-francais ou anti-blanc et vous verrez s'il elles se bougent pour vous défendre.
Je connais la ville de Carpentras et vraiement on n'a pas même plus besoin d'aller voyager dans les pays du maghreb le dépaysement est à l'intérieur même de nos départements.
On en devient xénophobe et je le revendique, alors le MRAP commence à nous les MRAPER menus.
soutenez M. Bassot en signant la pétition http://www.petitionpublique.fr/?pi=P2011N12830
" incitation à la haine, à la discrimination et à la violence."
Le MRAP veut parler de CPF, je suppose , car la haine , la violence je les vois de leur côté.