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Insécurité à Marseille: le FN dénonce au conseil municipal l'inaction de l'UMPS

 

Intervention sur la sécurité de Bernard Marandat, conseiller municipal de Marseille, au conseil municipal du 30 mai 2011

Il était temps que les partis de gouvernement, que ce soit la gauche ou la droite, prennent conscience qu’en effet il y a un problème de sécurité qui augmente de plus en plus, d’année en année et qui va ne faire que s’accroître si on continue la même politique.

Car l’insécurité dans notre ville et dans nos quartiers, n’est pas arrivée par hasard, ce n’est pas un cataclysme qui nous est tombé sur la tête sans que nous ne puissions rien faire ni rien prévoir.

C’est le résultat d’une politique suicidaire et criminelle, que le Front National a décrypté depuis des années et dont les responsables directs, car ils sont aux affaires depuis des décennies, sont ceux qui UMP ou PS aujourd’hui, poussent des cris d’orfraie pour mieux cacher la faillite de leur système, se renvoyant la responsabilité de ce qu’ils ont fait les uns, les autres.

Car vous êtes les responsables directs de ce qui arrive et vous ne voulez pas en assumer les conséquences, si ce n’est en demandant toujours un peu plus d’argent et un peu plus de moyens (comme à chaque fois qu’il y a un problème). Mais cet argent et ces moyens, il faut savoir quoi en faire et c’est là le problème !

On entend à droite et à gauche : il faut plus de policiers municipaux. Pour quoi faire ? Continuer ce qu’ils font essentiellement : mettre des PV aux automobilistes ?

 

Et s’en tenir là ?

Non, car c’est là, en effet, où intervient la notion de volonté politique et de détermination où il faudra essayer d’oublier les tabous et les interdits au nom du politiquement correct que jusqu’à présent vous avez mis en place et dont vous recueillez les fruits aujourd’hui, avec … étonnement ! semble-t-il ?

Car en effet, à ces moyens, il va falloir donner des rôles et des missions, mais surtout réaliser un changement de mentalité au niveau des décideurs et des autorités en charge de ce dossier, avec des préceptes intangibles que vous vous devez d’assumer :

  • Il ne faut plus accepter qu’il y ait des zones de non droit où les autorités demandent aux forces de l’ordre de ne pas intervenir pour ne pas risquer de créer des troubles.
  • Arrêter l’immigration massive incontrôlée et illégale, de gens qui vont grossir les rangs de miséreux et des bandes de quartiers qui ne vivent souvent que de trafics et d’aides sociales, et qui transforme complètement la nature même de la délinquance, que la gauche, et la droite continuent à alimenter avec subventions et aides diverses, construction de logements sociaux à tout va, et toute une série de mesures sociales qui sont de véritables pompes aspirantes.

Cet afflux migratoire révolutionnant complètent notre socle culturel et social avec l’apparition de nouveaux comportements, qui ne sont pas le fait d’une génération spontanée chez nos jeunes, mais la preuve de notre dénuement face à ces nouveaux délinquants, que l’on appelle à combattre avec des solutions du passé qui ne sont en rien adaptées à ces nouvelles populations « barbares ou plus courtoisement jeunes ».

  • Il faut aussi vouloir une réforme de la justice, pour que cesse l’impunité dont jouissent certains, le travail de la Police ne servant à rien puisqu’ils sont relâchés aussitôt, et le rétablissement de la double peine.
  • Supprimer les sujets tabous défendus bec et ongle par les responsables politiques, interdisant de parler de certains sujets car il ne faut surtout pas stigmatiser.
  • Faire cesser la diffusion sur les chaînes publiques audiovisuelles, de ces émissions qui portent au pinacle la violence, les trafics, la drogue, la diffusion d’éructations de rappeurs qui hurlent que la France est une « Pute » dont il faut se servir.

En bref, arrêter de ne vouloir traiter que les effets sans vouloir s’attaquer aux causes.

Car l’on sait que quand vous voulez vous pouvez. Il n’y a qu’à voir l’efficacité et l’acharnement de la répression contre les nouveaux délinquants désignés que sont les automobilistes.

Par exemple, la surveillance des horodateurs, en centre-ville, où là, la tolérance zéro est de fait et la moindre sollicitude écartée !

Ou l’implantation de radars à tout va en faisant croire que c’est pour la sécurité, grâce à une campagne de propagande préalable ou on invente des motifs louables.

Vous n’avez qu’à faire pareil dans les autres domaines si vous en avez vraiment la volonté, parce ce que ce qui est sûr, c’est que les Marseillais sont excédés par ce mal vivre qui devient une des caractéristiques de notre ville où l’on ne peut plus se déplacer et quand on le fait, sans savoir ce qui va se passer sur soi ou chez soi !

En conclusion, cessons l’hypocrisie de nos dirigeants politiques tous bords confondus qui font semblant de s’offusquer d’une situation qu’il ont sciemment créée et qui ne va faire que s’accroître.

Et quant à moi, je voudrais pouvoir vivre dans une ville où l’éducation civique a été redonné à des gens qui se sentent et se veulent Marseillais, part active de notre cité, sans être obligé de vivre avec un flic attaché à « mes basques » et sous la surveillance continue de caméras, tout ça parce que nos responsables sont, droite et gauche, incapables d’avoir le courage de prendre des décisions, de réelle prévention.

Commentaires

  • discours tellement vrai!!
    salutations.

  • Pauvre ville de Marseille, martyrisée par la connivence de l’UMP et du PS-PC !
    Et bravo à Bernard Marandat pour son courage. Espérons que les marseillais comprendront qui les défendent réellement et pour qui il faut voter !

  • Cher abad, Bernard Marandat est un chirugien orthopédiste renommé.

  • @ parvus: Bernard Marandat n'exagère pas. C'est ainsi qu'on est maintenant obligé de vivre dans cette ville, naguère agréable et pleine de charme, de magasins, de cafés, de promenades...
    Les femmes y étaient souvent élégantes, elles ne craignaient pas qu'on les agresse sauvagement pour leur sac ou leur collier! - Maintenant, il faut s'habiller an pauvresse!
    Le plus affreux, c'est qu'il faut payer de lourds impôts quand on est marseilais de souche!

  • Gaelle , oui, je le sais pour avoir vu des photographies d,une époque oubliée, juste avant la premiére guerre mondiale, quel contraste !
    et actuellement quelle horreur!!
    salutations.

  • Il y a encore 15 ans, on pouvait se promener dans Marseille le jour, sans crainte.

  • La solution : détruire la cause = foutre dehors les immigrés "indépendants".
    Ils n'ont rien à faire chez nous, mais en cadeau, ils peuvent emporter leurs complices franssets chez eux.

  • 15 ans le jour et 20 ans la nuit. Maintenant après 21h il n'y a plus personne. Comme un couvre-feu imposé aux braves gens écrasés d'impôts.

  • @ babotchka: 20-21 h le couvre-feu aujourd'hui! Et encore, quelquefois plus tôt! Fait pas bon traîner à pied dans certaines rues, même dans les "bons"quartiers!

    Mais la peur n'est pas seulement à Marseille: dans les autres villes aussi, et à Paris! Personne n'a envie de recevoir un coup de couteau ou de marteau!

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