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Steacks hachés contaminés : les autorités avaient déjà été alertées !

 

16 Juin 2011
 

Le 10 novembre 2010, sept organisations françaises de protection animale* alertaient les autorités, lors d’une conférence de presse à l’Assemblée Nationale, sur les risques sanitaires graves dus à la présence de germes d’origine digestive, comme les E. coli, présents dans les steaks hachés.

Cette infection des viandes est accentuée par la généralisation de l’égorgement rituel des bêtes car l’impossibilité matérielle de ligaturer l’œsophage des animaux entraîne un « épanchement de matières stercoraires en provenance de l’estomac qui s’écoulent à travers la section béante de l’œsophage ».

La Fondation Brigitte Bardot a remis, fin 2010, aux ministres de l’Agriculture et de l’Intérieur, ainsi qu’au Chef de l’Etat, le dossier de presse « De la souffrance des animaux… à la tromperie des consommateurs » dans lequel l’alerte est donnée :

« Certains germes d’origine digestive pouvant être très pathogènes pour l’homme risquent ainsi d’être retrouvés dans des pièces de découpe (collier notamment) ou dans des steaks hachés préparés avec celles-ci. Avec l’abattage rituel, il y a donc un danger potentiel pour la santé humaine, tout particulièrement pour les enfants, les personnes âgées et les populations immunodéprimées ».

Ces propos ont été confortés par la déclaration de Pascale Dunoyer, Chef du bureau des établissements d’abattage à la Direction Générale de l’Alimentation, dans le bulletin de l’Académie Vétérinaire de France : « Des pratiques liées à la mise en œuvre du rituel d’abattage peuvent avoir des conséquences en termes de salubrité et de sécurité des carcasses. Nous pouvons citer à ce titre le tranchage de la trachée et de l’œsophage qui peut provoquer le déversement du contenu gastrique (voire pulmonaire) sur les viandes de tête, de gorge et de poitrine ».

Face à ces mises en garde répétées et à l’attitude irresponsable des autorités devant ce grave problème de salubrité publique et de protection animale, la Fondation Brigitte Bardot demande au ministre de l’Agriculture de rendre publique les méthodes d’abattage des animaux en France et de ne plus s’opposer, comme il le fait actuellement, à la mise en place d’une traçabilité pour le consommateur via un étiquetage européen.

* Œuvre d’Assistance aux Bêtes d’Abattoirs, Fondation Brigitte Bardot, Confédération Nationale des SPA de France, Conseil National de la Protection Animale, Fondation Assistance aux Animaux, Protection Mondiale des Animaux de Ferme, Société Nationale pour la Défense des Animaux.

Fondation Brigitte Bardot - 17/06/11

Commentaires

  • C’est la preuve que l’immigration fait régresser notre pays dans tous les domaines, y compris l’hygiène.

  • Cher abad, je cosigne votre commentaire! Oui, l'hygiène, on n'y pense pas assez! Des enfants sont très malades, encore un 8ème cas ce soir, à cause peut-être de ces abattages religieux interdits par la loi française.

    L'enfant le plus gravement malade, selon ce que je viens de lire, n'est pas plongé dans un coma artificiel: il est dans le coma à la suite d'atteintes neurologiques dues à cette bactérie retrouvée dans les steaks haches. Espérons qu'il s'en tire.

    Tout ceci est criminel.

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