Graves violences devant l'enceinte du 8e RPIMa et en centre ville, allée Corbière, au cours de la nuit de mercredi à jeudi. Tir au pistolet à grenailles, gaz lacrymogène et matraques télescopiques ont été utilisés.
De graves événements se sont enchaînés au cours de la nuit de mercredi à jeudi. « Il se passe quelque chose d'anormal et d'une violence inhabituelle », reconnaît-on officiellement du côté du 8e RPIMa à l'évocation des faits qui se sont produits vers 23 h 30 mercredi. « Un groupe d'individus a tenté de faire intrusion dans l'enceinte du quartier Fayolle, précise-t-on. Ils voulaient apparemment en découdre avec certains militaires. »
Gaz contre le garde
Ce groupe était composé d'une trentaine d'individus. Très énervés, ces derniers se sont présentés avenue Jacques-Desplats et ont tenté de pénétrer dans la cour du régiment. Ils n'ont pas hésité à faire usage de gaz lacrymogène à l'encontre du militaire posté en faction à l'entrée. Le poste de garde a reçu rapidement des renforts et les agresseurs ont été refoulés. Durant l'échauffourée, une arme a même été utilisée. Il s'agirait d'un pistolet à grenailles. Des impacts ont en tout cas été relevés sur le mur d'enceinte.
À la suite de ce grave incident mais aussi d'autres problèmes en ville qui lui auraient été rapportés, l'officier de permanence a décidé d'envoyer un camion pour « récupérer » tous les jeunes gens du régiment qui se trouvaient encore en dehors de la caserne en permission.
Commando allée Corbière
En effet des incidents s'étaient produits peu avant allée Corbière, à proximité de Beaudecourt. Selon des riverains, vers 22 h 30, un groupe d'une trentaine de personnes, aux allures paramilitaires, a déboulé en courant en direction d'un « bar à chicha » en proférant des propos extrémistes et à caractère raciste. « Certains étaient cagoulés d'autres non, indique Xavier, qui réside au premier étage d'un immeuble HLM qui donne sur l'allée. J'ai entendu des cris, je me suis précipité à la fenêtre. J'ai vu des gars à l'allure militaire. Ils sont arrivés par le jardin Frascaty et se sont précipités vers le bar. Ils ont jeté des bouteilles vers les jeunes qui se trouvaient là et en ont coursé certains. Ils ont aussi abîmé des voitures. »
Au numéro 25 de l'allée, un voisin qui réside au-dessus de ce bar, aménagé dans une ancienne boulangerie, et ouvert de 18h à 1 h 30 du matin, confirme la virée. « Ils ont molesté le gérant et ont fait de la casse à l'intérieur, témoigne ce quinquagénaire. Cinq à six voitures ont été vandalisées dont ma Peugeot 207 décapotable. Depuis l'ouverture de ce lieu, on souffre certes de nuisances sonores mais il n'y avait jamais eu de violences. Ma capote a été lacérée. Je ne comprends pas. »
« J'ai vu une partie de la scène affirme un automobiliste qui passait par là. J'ai eu peur pour ma voiture… et pour moi. Certains avaient des matraques télescopiques. »
Les policiers sont en train de recouper tous ces événements. « Une enquête est en cours, on essaie d'y voir plus clair », confirme-t-on au parquet de Castres.
Source La Dépêche - 01/07/11
Commentaires
si dans notre pays les casernes sont maintenant prises d,assaut, alors ç,est vraiment la fin!!!
salutations.
Voilà une bande de jeunes boursiers dynamiques comme les aime la pécresse. Mais enfin il faut y voir plus clair et recouper tous ces événements !
Il semble qu'il y ait d'autres jeunes qui ne se laissent pas faire!
Gaelle, les jeunes qui se laissent pas faire , seront rappeller à l,ordre au nom de la démocratie , drh ,etc!!
les autres non, car ce sont encore des victimes du systéme!!
salutations.