Lu sur le blog de Rivarol
Les restes de l’ancien bras droit de Hitler, Rudolf Hess, ont été exhumés et sa tombe, dans un cimetière de Bavière (sud de l’Allemagne), a été détruite près de vingt-quatre ans après sa mort, ont annoncé, jeudi 21 juillet, les autorités locales.
L’exhumation, moins d’un mois de l’anniversaire de sa mort, a eu lieu à l’abri du public et sans que les médias en soient informés, a précisé le maire-adjoint de Wunsiedel, confirmant des informations du Süddeutsche Zeitung... "Nous espérons ainsi ne plus avoir ici ce fantôme brun", a-t-il ajouté.
La paroisse protestante de Wunsiedel, une commune de moins de 10 000 habitants, proche de la frontière tchèque, a décidé de ne pas renouveler la concession familiale où reposait l’ancien responsable nazi pour prévenir les rassemblement néo-nazis à l’anniversaire de son suicide, qui avait eu lieu le 17 août 1987.
Les héritiers de Hess ont décidé que ses restes seraient incinérés et ses cendres dispersées en mer, selon la Süddeutsche Zeitung.
DES RASSEMBLEMENTS GÊNANTS
Considéré comme un martyr dans les milieux néo-nazis, l’ancien dauphin de Hitler est l’objet d’un culte des extrémistes de droite en Allemagne, qui se sont longtemps rassemblés devant sa tombe, tous les ans, le 17 août.
La municipalité de Wunsiedel était toutefois parvenue à faire interdire ces rassemblements au terme de plusieurs années de bataille judiciaire. En 2004, quelque cinq mille néo-nazis s’étaient encore réunis dans la petite ville, au grand dam des habitants. Malgré cette interdiction, des nostalgiques du Troisième Reich continuaient de venir dans la commune.
Ancien numéro deux du parti national-socialiste (NSDAP) au début du règne d’Adolf Hitler, Rudolf Hess avait été condamné à la réclusion à perpétuité lors du procès des dignitaires nazis à Nuremberg. Il s’est suicidé au bout de quarante et un ans d’emprisonnement dans sa cellule de la prison de Spandau, à Berlin-Ouest, dont il était le seul détenu.
Rudolf Hess, qui s’était rendu en Grande-Bretagne en 1941 pour tenter d’y négocier un accord de paix, avait disposé dans son testament qu’il voulait être enterré dans le cimetière protestant de Wunsiedel, où ses parents avaient une maison de vacances. La paroisse avait accepté, pour respecter ses dernières volontés, raconte le Süddeutsche Zeitung. Mais devant l’afflux annuel de néo-nazis, la commune a finalement décidé de ne pas renouveler la concession, qui arrive à échéance le 5 octobre 2011.
Ses descendants avaient pourtant déposé une demande pour renouveler la concession de vingt ans. Mais la petite-fille de Rudolf Hess a assuré au cours d’un entretien avec des représentants de la paroisse qu’elle souhaitait désormais que la tombe soit détruite (n’y a-t-il pas là une contradiction?) afin d’éviter qu’elle ne demeure un lieu de pèlerinage des milieux d’extrême droite. "Elle a dit qu’ils ne voulaient plus rien avoir avec ça", a souligné l’ancien élu du canton. "Nous étions tous très soulagés", a-t-il ajouté.
La tombe de Rudolf Hess comporte une inscription énigmatique – "J’ai osé" –, ainsi que les dates de naissance et de mort du responsable national-socialiste. La stèle a également été détruite.
Merci à C. G.
ALTERMEDIA.INFO - 21/07/11
Commentaires
On ne respecte même plus les morts. Depuis ce matin les journalistes annoncent cette profanation avec une joie non dissimulée.
Cher abad, qu'on le présente comme on veut, c'est une PROFANATION de sépulture. Extrêmement grave.
C'est une abjection: on ne touche pas aux morts.
Comment sa petite-fille a-t-elle pu accepter une telle ignominie?
Les rares "anciens nazis " survivants ayant aux alentours de 100 ans , il ne leur reste plus qu' à devenir "chasseurs de dépouilles de nazis ".
Après , si cela est possible , à partir des dépouilles , ils feront des clones de nazis pour créer des" centres "de chasseurs de nazis .
Une affaire de famille comme celle-là qui est si prospère , il faut la conserver .
Ils détruisent les tombes des "nazis " mais érigent des statues de Lénine et de Staline , j'espère que ces deux faits ne sont pas liés mais ...
@ Cat: où érigent-ils des statues de Lénine et de Staline? A Montpellier? Où le projet de Frèche n'est pas abandonné.
Ailleurs, en Europe, je ne sais pas.
Je pense à la tombe de Pétain à l'île d'Yeu...
C'est une horreur, ce genre d'informations! Je poste cela avec stupeur et dégoût. Mais depuis quand on profane les morts en Europe chrétienne? Et même païenne?
Il est vrai que l'Europe n'est plus grand'choseet s'appelle l'UE.
Gaelle
En effet là , Ils touchent le fond de l'abjection.
Ce qui prouve qu'ils ont peur de quelque chose .
" Mais depuis quand on profane les morts en Europe chrétienne? Et même païenne?"
Sous réserve d'une erreur de ma part, cela a été fait sous la révolution française et bolchévique .
Hess s,est-il vraiment suicidé!!
d,autre part détruire sa tombe est une aberration , mais dans cette société , les défunts non politiquement correct non plus le droit de se reposer pour l,éternité!!
quant à sa petite fille, elle est trés conformiste!!
salutations.
@ Cat: révolutions française et bolchevique. Mais en temps normal, cela ne se fait absolument pas. On ne tue pas deux fois les morts.