L'église Jean XXIII - (Cliquez sur la photo)
Deux voleurs ont été arrêtés en flagrant délit à Saint-Quentin, dans l'Aisne.
Deux hommes de 26 ans et 37 ans ont été interpellés en flagrant délit de vol, dans la nuit de lundi à mardi, à Saint-Quentin, dans l'Aisne. Des voisins de l’église Jean XXIII, réveillés par le bruit à 3 heures du matin, ont alerté la police. Qui a pu intervenir à temps pour éviter le vol du toit du bâtiment, en cuivre.
Sur place, les fonctionnaires de la BAC ont constaté qu’une grande partie du toit de l’édifice avait été démontée. Il s’agit d’une église moderne, de forme pyramidale et dont la toiture métallique descend jusqu’au niveau du sol.
Les policiers ont découvert que les plaques de cuivre démontées avaient été soigneusement entassées sous des buissons, prêtes à être récupérées. En surveillant discrètement le secteur, ils ont pu arrêter les deux voleurs présumés qui s’apprêtaient à charger leur butin dans une camionnette.
Vol en réunion et dégradations
Les deux suspects, inconnus des services de police, ont reconnu les faits. "Ils savaient qu’ils s’attaquaient à une église mais je ne suis pas convaincu qu’ils aient assimilé l’importance du symbole de s’attaquer à un édifice religieux", précise le commissaire David Boileau, le chef de la circonscription de sécurité publique de Saint-Quentin.
A l’issue de leur garde à vue, les deux voleurs présumés ont été remis en liberté. Ils comparaîtront le 6 décembre prochain devant le tribunal correctionnel pour vol en réunion et dégradations.
Le prêtre "ne condamne pas la personne"
Les dégâts commis par ces malfaiteurs sans scrupules désolent le curé de l'église Jean XXIII, Antonio Tejado : "C’est triste. Je condamne le geste mais je ne condamne pas la personne. Il y a des choses qui sont beaucoup plus graves". Le prêtre espère simplement que les réparations se feront vite. D'ici-là, il prie pour qu'il ne pleuve pas sur son église à ciel ouvert.
Cette affaire montre à quel point les voleurs de cuivre n'ont plus de limites, tant les cours des métaux s’envolent. Mardi, à la bourse de New York, le prix de l'once d'or a atteint un pic historique, grimpant jusqu'à 1.644,38 dollars.
Source INFO E1 - 03/08/11
D'ici le 6 décembre prochain, ils seront loin!
Commentaires
l,importance du symbole ,ils s,en tapent le coquillard , dans la mesure ou ils connaissent ce mot!
le prétre ne condamne pas , méme si on lui vole l,église dans son entier!!
à force de pardonner , il ne reste plus rien!!
salutations.
« Il y a des choses qui sont beaucoup plus graves". Le prêtre espère simplement que les réparations se feront vite. » : mais puisque ce n’est pas grave, pourquoi réparerait-on ces dégâts ? Ce prêtre n’a qu’à se débrouiller pour payer la réparation ou réparer lui-même ! Il y a vraiment des coups de pieds au c.l qui se perdent !
La SNCF est une des grande victime de vol de métaux.
Un surveillant de ligne TGV il y a quelque temps, après avoir rattraper un des deux voleurs qu'il poursuivait, a fait une clé qui a esquinté l'épaule du voleur, et bien que pensez-vous qu'il arriva, ce fut le surveillant faisant son travail qui risque de payer toute sa vie pour la crapule.
Ordo ab Chaos, Solve et Coagula, cela ne vous dit rien ?
^ abad, j'aurais pu parier à 100% sur la réponse de prêtre! J'étais sûre de gagner!
Mais cette église "bâtie en forme de pyramide" ressemble bien plus à un temple maçonnique qu'à une église catholique, lesquelles sont bâties depuis toujours en forme de croix.
A-t-il mis le tabernacle en sécurité? A l'abri de la pluie? On n'en sait rien.
Comme cette église ne doit pas être gardée, on peut aussi parier que d'autres bandes viendront récupérer les parties en cuivre qui n'ont encore été arrachées!
Quant aux receleurs de métaux, on ne s'en préoccupe pas...
" Il y a des choses qui sont beaucoup plus graves "
Encore un infiltré ...
" mais puisque ce n’est pas grave, pourquoi réparerait-on ces dégâts ? "
Excellent , si ce prêtre était passé en direct sur une chaîne télévisuelle et qu'un journaliste avait eu le courage de lui poser cette question !
L'affaire que relate turigol est une illustration de la tactique des malfaisants , à savoir décourager les gens de faire leur métier , les terroriser .
Pour que ce système survive , il lui faut augmenter le niveau de désordre .
Et cette tactique a commencé à être mise en oeuvre depuis mai 1968.
Même genre de problèmes au Québec ou les voleurs dérobent les plaques commémoratives en bronze sur les monuments des parcs et cimetières. Les églises ne sont pas en reste car on y vole carrément les cloches qui rapportent beaucoup chez des récupérateurs véreux que personne ne semble inquiéter. Ce genre de crime ¨non violent¨ prive tout de même les générations futures d'une mémoire. À savoir si elles s'en soucieront, c'est une autre histoire!
Merci, Luc, pour ces informations.