Gilles Leclair, le préfet délégué à la sécurité dans les Bouches-du-Rhône, répondait aux questions de La Provence (extraits). Une interview qui illustre l’échec flagrant de la politique de Nicolas Sarkozy en matière de sécurité.
Il est arrivé dans une ville où, en matière de sécurité, rien ne va plus depuis un bout de temps. Ses prédécesseurs concédaient volontiers que Marseille était « une ville violente, partout » et le procureur de la République, Jacques Dallest, a même comparé certains quartiers aux favelas, à Rio.
La palette complète des faits-divers les plus noirs
Entre les gamins qui se tuent à coups de rafales de kalachnikov au pied des cités, les braqueurs qui n’hésitent pas à pointer une arme sur un enfant de 8 ans pour dévaliser un restaurant de l’Estaque, ou encore un automobiliste qui poignarde un piéton à la porte d’Aix et, à la Busserine, un homme qui tire sur un jeune cambrioleur, ces derniers mois nous ont livré la palette complète des faits-divers les plus noirs. Sans oublier un incivisme grandissant et une petite délinquance qui prospère aux quatre coins de la ville.
Un sentiment d’insécurité prégnant
Malgré les promesses du maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin, de renforcer les effectifs de police municipale, et celles du ministre de l’Intérieur, Claude Guéant, de doter la ville de fonctionnaires supplémentaires ainsi que de caméras de vidéosurveillance, le sentiment d’insécurité est prégnant du nord au sud, dans les cités sensibles mais aussi les banlieues chics. Le conseil municipal extraordinaire, qui s’est tenu au début de l’été sur le sujet, démontre l’urgence de la situation. Mais pour ces maux, bien ancrés, quels remèdes ?
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NPI - 04/06/11
Commentaires
Les comiques continuent à déconner, mais ils ne font rire personne, au contraire.
Des dirigeants anciens ont été traités de dictateurs, parce qu'il était impossible sous leur direction, de créer le désordre sans le payer très cher.
Au lieu de ces comiques beaux parleurs et mous, nous avons un besoin urgent (urgentissime même) d'un homme à poigne et sans faiblesse, nous ne voulons plus manger que des nouilles, il nous faut du consistant.
ce haut-fonctionnaire établi un constat d,échec sur l,établissement de la sécurité à Marseille!!
ce qui en dit long sur l,impuissance du pouvoir politique en place de faire ou de vouloir faire régner l,ordre!!
ce qui n,est guére rassurant pour les honnétes et pauvres citoyens de cette ville !!
salutations.
J'ai passé ma journée à Marseille aujourd'hui. Quelle belle ville ! Quel beau ciel ! Quel beau vieux-port !!!
Mais pourquoi sans cesse me revenait à l'oreille cette chanson du jauni national "Noir c'est noir il n'y a plus d'espoir..." ??
" Vu les événements récents, on peut effectivement s'attendre à une recrudescence des homicides" non mais, de qui se moque ce Préfet ? Il ne sait pas lire les statistiques de ses services ? Il n’a pas vu que les homocides se sont multipliés dans sa région et en France ? Cela ne fait rien : d’ici peu les barbus lui expliqueront que, de toutes façons, il n’a plus rien à faire, vu qu’un Imam le remplacera avantageusement pour appliquer la charia.
Je suis né à Marseille il y a 68ans ,Belle de Mai où ma mére était directrice d école,quartier charmant à l époque....enfin presque !! , la réputation de marseille en Provence et ailleurs ,était déjà mauvaise , MAIS ce n était rien par rapport avec ce qu il s y passe de nos jours ....à cause de qui???. GAUTHIER13
@ gauthier: la situation actuelle de Marseille, dans TOUS les quartiers, n'est en rien comparable à celle d'autrefois! Dans toutes les grandes villes et surtout les ports, il y a toujours eu des quartiers "chauds" (prostitution, trafic, mauvais garçons), mais la délinquance ne s'étendait que dans des zones bien délimitées, connues, et non dans toute la ville!
Et il y avait de la police dans les rues jour et nuit, bien plus efficace qu'aujourd'hui!
Gaelle, si la police était plus efficace hier ou dans le passé face à la petite criminalité qui pouvait s,en prendre aux citoyens lambda, ç,est que les pouvoirs politiques de ces époques étaient à la hauteur, et les assocs de gauche et autres , ainsi que les comités des drh , n,avaient pas ce pouvoir de nuisance!!
en plus la racaille de souche à l,époque ne servait pas à des fins politiques ou autres!!
on peut se demander comment tout cela finira!!!!!
salutations.
@ parvus: très juste.