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Le rapport médical de Nafissatou Diallo: elle n'a pas menti

« Lorsque la victime a été transportée en ambulance à l’hôpital Saint Luke’s Roosevelt après l'agression, elle a subi des examens par des médecins. Et leur rapport corrobore en tout point ce qu’elle a dit aux enquêteurs. Je rappelle que le procureur a reconnu ces faits et, d’ailleurs, les charges pesant contre l’auteur présumé, que je sache, ne sont pas abandonnées ». C'était Kenneth Thompson, se confiant au Parisien début juillet.

 L'avocat de Nafissatou Diallo, la femme de chambre new-yorkaise qui accuse Dominique Strauss-Kahn d'agression sexuelle, ne cède pas un pouce de terrain médiatique à quelques jours de la prochaine audience de DSK devant la justice américaine.

L'hebdomadaire L'Express a pu avoir accès au fameux rapport médico-légal, non publié à ce jour, lors d'un entretien avec Kenneth Thompson. L'auteur du rapport, un médecin spécialisé, cite une Nafissatou Diallo « en larmes » qui lui décrit l'agression sexuelle : « La patiente déclare: "Il m'a poussé vers le bas et m'a enfoncé son pénis dans la bouche"
». Le docteur écrit : « Confusion, douleurs musculaires, tension ». Elle dit également souffrir de l'épaule gauche. Un examen au scanner révèlera par la suite une rupture du ligament.

"Cause des blessures : agression. Viol"

Le récit de Naffissatou Diallo, note l'hebdomadaire, a été repris dans le texte de la plainte civile engagée récemment contre DSK. « L'homme nu aux cheveux blancs verrouille la porte et l'entraîne sur le lit » pour une première tentative. Puis il déchire ses collants au fond du couloir, saisit « la partie extérieure de sa zone vaginale », « enfonce profondément son pénis dans sa bouche en la saisissant par les cheveux ». La victime présumée crache ensuite le sperme sur la moquette.

Le rapport contient par ailleurs un schéma de la zone vaginale de la femme de chambre. La partie vaginale inférieure est hachurée pour marquer un traumatisme. La note médicale conclut : « Diagnostic : agression. Cause des blessures : agression. Viol ».

Dans l'interview accordée par Kenneth Thompson à L'Express, l'avocat s'attache également à démonter les liens présumés de sa cliente avec un petit trafiquant de drogue enprisonné en Arizona. « Cet homme a beaucoup d'argent. J
e sais ce que je fais », lui aurait-elle dit au téléphone dans les 24 heures ayant suivi l'agression supposée, avait révélé le New York Times le 30 juin, consolidant l'hypothèse d'un piège sexuel à motivation financière. Des mots que réfute absolument Kenneth Thompson : « Je veux le souligner, cette phrase n'existe pas ! J'ai dû attendre le 28 juillet pour en avoir la confirmation, en écoutant enfin les enregistrements devant les procureurs, au côté de Nafissatou et d'un interprète en dialecte foulani.

Source Actu France-Soir - 16/08/11 

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