Communiqué de Marine Le Pen, Présidente du Front National
Le sommet franco-allemand ne sera pas plus efficace que les précédents sommets européens pour résoudre la crise de l’euro parce qu’il ne s’attaque pas au cœur du problème : une monnaie unique qui nous tue à petit feu.
Ce sommet n’a qu’un seul but : déterminer comment la France et l’Allemagne se partagent le fardeau de la crise de l’euro. Décider combien de nouvelles dizaines de milliards d’euros la France et l’Allemagne verseront pour tenter de renflouer les pays victimes de l’euro. En panne sèche de croissance, la France et l’Allemagne préparent ainsi leur propre surendettement, c’est irresponsable.
On remarque qu’Angela Merkel a un sens du réalisme et de l’intérêt national plus développé que Nicolas Sarkozy, en refusant toute fuite en avant fédéraliste. À l’inverse, Nicolas Sarkozy continue son agitation pour tenter de faire croire aux Français qu’il les protège, alors que notre pays est l’un des plus durement touchés par la crise (croissance 0 au deuxième trimestre 2011 contre 0,1 % en Allemagne et 0,3 % en Italie). Nicolas Sarkozy a toujours en tête, sans le dire clairement aux Français, l’idée suicidaire de précipiter la zone euro dans le fédéralisme, ce qui tuerait la démocratie nationale et nous obligerait à déverser des sommes folles vers l’est et le sud de la zone euro.
Marine Le Pen, Présidente du Front National, demande un sommet de la zone euro enfin utile pour les peuples. Ce sommet devra très vite prendre les mesures suivantes :
- Cesser les inutiles plans de renflouement des pays victimes de l’euro : plus un centime ne doit quitter la France
- Prendre acte de la fin de l’euro et organiser un retour concerté aux monnaies nationales, permettant croissance, emploi et désendettement.
Commentaires
Un des principes de la dialectique "universelle" ( mère aussi bien de l'islam, du communisme que du désordre mondial actuel) se résume ainsi
"Un pas en arrière, puis deux pas en avant",
le système fonctionne en secret depuis des siècles, basé sur l'hypocrisie, la violence, le meurtre, la Haine... et plus fort que Janus, peut prendre de nombreuses figures de rechange, la dialectique tique tique est protéiforme, mais ne renonce JAMAIS.
Ci-après un article reflétant la situation de la France :
Signes d’alerte en France
A long terme, dans les 10 prochaines années, la France deviendra un problème pour une zone euro réduite. L’économie française ne croît presque plus, le nouvel endettement se situe trois fois en dessus de la valeur limite de Maastricht, le bilan est profondément dans le rouge. La France elle aussi a commencé à entamer son capital. En 2010, le pays a dû emprunter 74 milliards nets à l’étranger. Durant les 4 années de la présidence de Sarkozy, la dette souveraine a augmenté pour atteindre 430 milliards de francs. D’après une étude du «Centrum für Europäische Politik» (CEP) de Fribourg-en-Brisgau, les Grecs consomment plus qu’ils ne produisent depuis 10 ans, les Portugais depuis huit ans, les Italiens depuis trois ans et les Français depuis 2010.
Même dans l’intérêt de la France bien compris, il était imprévoyant de vouloir imposer l’euro comme prix de la réunification et, en plus, d’imposer l’adhésion à l’union monétaire des pays méditerranéens financièrement faibles pour pouvoir majoriser la Banque centrale allemande au Conseil de la BCE. En outre, la France, en tant que deuxième actionnaire de la BCE et donc deuxième pourvoyeur et garant du sauvetage après l’Allemagne, serait en cas de crise encore moins capable que l’Allemagne d’honorer ses garanties de crédit. A Paris, on n’a pas très envie de payer pour d’autres. La France manque aussi d’une base industrielle comme celle de l’Allemagne. A Paris, on suppose apparemment que les marchés de capitaux se laisseront bluffer et qu’ils croient au sauvetage de l’euro. On n’a pas songé que le contribuable français pourrait devoir payer la note.
Ces perspectives ne sont pas réjouissantes car le partenariat avec la France occupe à juste titre une place importante dans la politique extérieure allemande. Il serait donc d’autant plus judicieux d’élaborer avec Paris un plan B pour prévenir un effondrement incontrôlé de la zone euro. Au cours de l’histoire de la finance, il y a toujours eu des gouvernements et des banques qui ont fait faillite et des monnaies qui ont été remplacées par d’autres: sans responsabilité individuelle, il n’y a pas de liberté.
L’euro, comme toute monnaie sans couverture basée sur le crédit, vit de la confiance des acteurs du marché. On ne peut pas la prescrire et elle peut s’écrouler en une nuit. Un retrait de la Grèce dès mai 2010 n’aurait pas affaibli mais renforcé l’euro. La monnaie commune n’est pas un but en soi. Elle doit avoir plus d’avantages que d’inconvénients. L’euro n’est pas plus identique à l’UE que celle-ci à l’Europe. Affirmer que l’Europe échouera si l’euro échoue est imprudent, irresponsable et objectivement faux.
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Source: G&M Gold & Money Intelligence, édité par Bruno Bandulet, no 362 du 1/8/11