L'infirmière au service de LIliane Bettencourt affirme n'avoir pas parlé à la greffière de la remise d'une enveloppe à Nicolas Sarkozy, contrairement à ce qu'a déclaré Isabelle Prévost-Desprez dans un livre dont les médias se sont faits l'écho ce matin. En revanche, elle porte des accusations graves sur les pressions qu'elle affirme avoir subies. Témoignage complet dans l'édition, papier de Marianne du 3 septembre.
Elle a une petite cinquantaine d’année, elle vit dans la toute proche banlieue parisienne et elle est infirmière depuis 1999. « H.Y. » a travaillé au service de Liliane Bettencourt, l’héritière L’Oréal, de septembre 2006 à juillet 2007, date à laquelle, dit-elle, le photographe François-Marie Banier a conseillé à sa patronne de se séparer d’elle. Dans un livre, « Sarko m’a tuer » (Stock) de Gérard Davet et Fabrice Lhomme, journalistes au Monde, la juge Isabelle Prévost-Desprez assure qu’à l’issue de son audition, le 22 juillet 2010, l’infirmière aurait avoué à sa greffière : « J’ai vu des remises d’espèces à Sarkozy, mais je ne pouvais pas le dire sur procès-verbal ».
Un rebondissement de plus dans le volet politique de l’affaire Woerth-Bettencourt, puisque, voici un an déjà, l’ancienne comptable de la milliardaire, Claire Thibout, avait affirmé aux policiers qu’une enveloppe de 150.000 euros en liquide avait été remise à l’ancien trésorier de l’UMP, Eric Woerth.
Commentaires
Cette infirmière n’a rien vu, n’a rien entendu et ne sait rien : c’est pour cela qu’on la menace de mort.
Cher abad: menacer de mort quelqu'un, c'est s'assurer de son silence... L'ex-comptable Claire Thibout avait été menacée elle aussi, elle était allée se mettre au vert...
Mais dans le cas évoqué, il y a comme une contradiction flagrante... et pourtant elle fait comme les "trois singes".